Jacob Zuma a été condamné par la cour constitutionnelle de son pays dans l'affaire de la rénovation de son domicile privé de Nkandla, en partie sur financement de l'état sud-africain.
En effet, pour la Cour constitutionnelle, M. Zuma a méprisé la constitution de son pays, en agissant de façon illégale et en manquant de respect aux institutions de son pays. Il doit désormais rembourser "sous 45 jours" les frais avancés par l'Etat. Ce n'est pas chose fréquente sur le continent noir qu'un régime en place soit aussi durement frappé par la cour constitutionnelle de son pays.
L'ancienne ministre, Reckya Madougou a saisi la perche pour exprimer son opinion sur le sujet :
"La récente décision de condamnation du Président Zuma par la Cour Constitutionnelle doit inspirer les juridictions africaines. Lesquelles doivent être au dessus des personnalités et non l'inverse." a t-elle déclaré
Il faut dire qu'en Afrique en général, les Cours constitutionnelles sont souvent accusées d'être à la solde des politiciens. L'appel de l'ancienne ministre de Boni Yayi vient donc rappeler le rôle premier de cette institution garante du respect de la constitution d'un pays.