Première session ordinaire : Houngbédji parle de l’urgence de réformer le système partisan

C’est fait. La première session ordinaire de l’Assemblée nationale du Bénin pour le compte de l’année 2016 est officiellement ouverte. Conformément aux dispositions de l’article 87 de la constitution du 11 décembre 1990 et à l’article 4 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, la première session ordinaire a été ouverte ce matin par la deuxième personnalité de l’Etat, Me Adrien Houngbédji.

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Dans le discours qu’il a prononcé à l’ouverture de cette première session ordinaire de l’année, le président Adrien Houngbédji est revenu sur les travaux réalisés par la deuxième institution au cours de l’année écoulée. Me Adrien Houngbédji a également salué l’ambiance paisible et pacifique dans laquelle s’est déroulée la dernière élection présidentielle de mars 2016.  

Réforme urgente du système partisan

Me Adrien Houngbédji, dans son allocution, n’a pas omis les défis, notamment les réformes institutionnelles annoncées par le nouveau chef de l’Etat. Il s’est particulièrement réjoui de la volonté du président de la République de réformer le système partisan béninois.

« Je note avec bonheur que le nouveau président de la République veut faire de son mandat, celui des réformes dont la réforme du système partisan, réforme qui figure en priorité dans l’agenda de la 7ème législature », s’est félicité Me Adrien Houngbédji.

Le président de l’Assemblée nationale a rappelé qu’il avait souhaité de tout cœur cette réforme car « notre système partisan, tel qu’il est bâti, constitue une entrave au libre jeu de la démocratie ».

Pour la deuxième personnalité de l’Etat, cette réforme du système partisan s’avère urgente d’autant plus que la dernière élection présidentielle n’a guère épargné les partis politiques qui, on se rappelle, n’ont pu présenter de candidat à cette importante échéance électorale.

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Rappelons qu’au cours de cette première session ordinaire, plusieurs dossiers, notamment projets et propositions de lois seront examinés par les élus du peuple. Aussi, des dossiers d’autorisations de ratification d’accord de crédits pour donner au gouvernement les moyens financiers sans lesquels il ne pourra mettre en œuvre ses priorités.

Il faut souligner la présente session s’est ouverte en présence de 56 députés, des présidents d’institutions de la République, de quelques membres du gouvernement, de certaines têtes couronnées et du corps diplomatique accrédité au Bénin.

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