Panama papers : ces familles qui ruinent l’Afrique

Panama papers: C’est la gigantesque révélation qui ébranle de nombreuses personnalités dans le monde depuis ce dimanche 03 avril 2016. Après neuf mois d’enquête, un consortium de journalistes internationaux a publié des informations accablantes contre des sportifs, des célébrités et plusieurs personnalités politiques détenant des sociétés domiciliées dans des paradis fiscaux.

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Au total 140 personnalités politiques de 50 pays d’Afrique, d’Europe et d’Asie  sont citées dans ce dossier. Chose curieuse,  en dehors de al-Mieghani, l’ancien Président soudanais décédé en 2008, pas de chefs d’Etats africains en exercice sur la liste de propriétaires de société offshore. Ce constat ne fait pas pour autant d’eux des agneaux.

En ce qui concerne l’Afrique, les familles présidentielles et les proches de Présidents sont mis en vedette. Il y a entre autres les familles Sassou-Nguesso du Congo (lire ici), Désiré Kabila de la République démocratique du Congo (Rdc),  Zuma d’Afrique du Sud, Kuffor du Ghana, Conté de la Guinée… Au Congo, c’est Denis-Christel Sassou-Nguesso du Président Sassou Nguesso qui est cité comme propriétaire d’une société domiciliée sur les îles vierges britanniques avec le concours de Mossack Fonseca.

Dans l’autre Congo où règne Joseph Kabila, c’est la sœur du Président, Jaynet Désiré Kabila Kyungu qui figure sur la liste. Jacob Zuma, le Président sud-africain menacé de destitution a son neveu dans le lot. Comme Sassou Nguesso. En dehors des familles présidentielles il y a des ministres africains et des responsables de grandes sociétés d’Etats qui y figurent. Ces sociétés offshores, selon le consortium de 370 journalistes d’investigation provenant de 70 pays, sont d’importants circuits d’évasion fiscale.

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