Chaude nuit de dimanche à lundi à Brazzaville, capitale du pays du Congo de Denis Sassou Nguesso. Des quartiers de Brazzaville ont été le théâtre d’échanges de tirs alors que la Cour constitutionnelle s’apprêtait à valider les résultats de la présidentielle donnant gagnant le Président Denis Sassou Nguesso.
Réagissant sur ce regain de violence, le Quai d’Orsay a exprimé de vives préoccupations.
« Nous sommes préoccupés par les évènements violents qui ont eu lieu cette nuit dans certains quartiers de Brazzaville, où des tirs, y compris à l’arme lourde, ont été entendus » a déclaré le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.
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Inquiète pour la sécurité des Français vivant au Congo-Brazzaville, la France par son ambassade, a immédiatement adressé des consignes de sécurité et des appels à la prudence à ses ressortissants. Le pays est agité par un vent de contestation de l’opposition qui refuse les résultats de la présidentielle pour cause de « fraudes massives ». Selon le Quai d’Orsay, la France suit la situation avec « beaucoup d’attention » et appelle à « la retenue ».
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