Bénin : L’Odhp exige la réhabilitation et l’immortalisation des martyrs

La 30ème journée nationale de lutte contre la torture a été célébrée ce samedi 7 mai. Cette commémoration a été une occasion pour l’Organisation pour la défense des droits de l’homme et des peuples (Odhp) d’exiger réhabilitation, indemnisation et immortalisation pour les victimes.

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Ils étaient à l’honneur ce week-end. Ils, ce sont les victimes de torture, notamment les combattants victimes de répression politique. L’Organisation pour la défense des droits de l’homme et des peuples (Odhp), à travers une cérémonie de commémoration à la Bourse du travail à Cotonou, s’est en effet souvenue d’eux et leur a rendu un hommage mérité.

C’était à la faveur de la célébration de la Journée nationale de lutte contre la torture, ce samedi 7 mai. Le thème de la commémoration cette année était : « La réhabilitation, l’indemnisation et l’immortalisation des combattants victimes de répression politique (exemples de patriotisme et de probité) : moyens de prévention contre l’impunité et les dérives liberticides ».

Le président de l’Odhp, Me Aboubacar Baparapé, lors de la commémoration, a reconnu et salué le mérite des paysans, des syndicats et surtout des étudiants. Ces derniers, à en croire Me Baparapé, ont souvent payé le lourd tribut en terme d’arrestations, de répressions sanglantes.

Et pour éviter à jamais les tortures de toutes sortes au Bénin, le président de l’Odhp pense que la seule arme est la justice à travers la fin de l’impunité. Laurent Mètongnon, après un bref rappel d’hommage et d’immortalisation des héros à travers le monde, a fait remarquer dans l’une des deux communications qui ont meublé la célébration, que les reconnaissances à l’endroit des enfants morts pour la défense du peuple ne sont pas à la hauteur des sacrifices consentis.

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La reconnaissance formelle des sacrifices des combattants victimes de la répression politique à travers le décret du 7 mai, journée nationale de lutte contre la torture arrachée par le peuple est un pas. Mais d’autres pas devraient être posés à l’endroit des victimes.

« Il reste leur  réhabilitation, indemnisation et immortalisation effective avec les marques indélébiles de leurs noms sur des monuments ou stèles, par le baptême au minimum de lieux publics ou édifices de leurs noms», pense Laurent Mètongnon

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