FMI: Poursuite de la récession économique pour l’Afrique en 2016

Le Fonds monétaire international (Fmi) a procédé vendredi dernier à l’auditorium de l’Eneam  à Cotonou, au lancement du rapport biannuel sur les perspectives économiques régionales. Les prévisions pour l’Afrique ne sont guère reluisantes : poursuite de la récession entamée en 2015.

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Les prévisions économiques de l’année 2016 pour l’Afrique subsaharienne ne sont point bonnes. Selon le rapport biannuel du Fonds monétaire international (Fmi) sur les perspectives économiques régionales lancé ce vendredi 6 mai 2016 à la faveur d’une cérémonie à l’auditorium de l’Ecole Nationale d’Economie d’Appliquée et Management (Eneam) à Cotonou, le ralentissement de l’activité économique constaté en Afrique l’année dernière va se poursuivre.  Cette récession, à en croire les prévisions du Fmi, va se poursuivre jusqu’à se stabiliser autour de 3%.  Cette régression du taux de croissance, le plus bas de ces dernières années, serait la résultante d’un certain nombre de facteurs; entre autres, la chute du cours des matières premières, la fièvre hémorragique à virus Ebola et la sécheresse.

La récession prédite par l’institution financière, faut-il le souligner, n’est pas partout la même. Certains pays du continent noir, notamment ceux exportant le pétrole s’en sorte mieux. Leur taux de croissance tournerait autour de 5% voire plus.

Un lendemain meilleur possible

Nonobstant cette prédiction peu favorable, le Directeur adjoint du Département Afrique du Fmi, Roger Nord, reste optimiste. Les perspectives de croissance à moyen terme de la région selon le rapport du Fmi, demeurent favorables. Ceci, car les ressorts fondamentaux de la croissance dont le climat des affaires en nette amélioration n’ont pas disparu. La démographie, un important levier de croissance,  penche en faveur d’une reprise de l’activité économique en Afrique.  

Mais pour que cette reprise se réalise, le Fmi estime qu’un changement de cap est indispensable. Dans ce sens, le Directeur adjoint du Département Afrique du Fmi, Roger Nord, propose trois pistes. La première : une meilleure mobilisation des recettes intérieures. Le second levier sur lequel il faudra jouer selon Roger Nord, est la compétitivité des économies. Cette dernière doit être améliorée. Aussi, le Directeur adjoint du Département Afrique du Fmi propose, pour finir, une augmentation des recettes fiscales.

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