Projet Artecao : pour une police scientifique béninoise modèle

Ce lundi 23 mai, 12 policiers, gendarmes et magistrats ont entamé une formation pointue sur les techniques de collecte et d’analyse de preuves matérielles de scène de crime. Cette formation s’inscrit dans le cadre du projet Artecao initié par la France pour renforcer les capacités de la police technique et scientifique de la sous-région.

Publicité

Le projet d’Appui au renforcement de la Police technique et scientifique en Afrique de l’Ouest (Artecao) lancé en avril dernier en vue de permettre aux forces de sécurité intérieure de remplir convenablement leurs missions est désormais dans sa phase active. La mise en œuvre de la première phase du projet qui consiste à doter le Bénin d’une police technique scientifique nationale type disposant de personnels formés et correctement équipés, implantée sur l’ensemble du territoire national a en effet démarré. Notamment par une formation des formateurs sur les techniques de collecte et d’analyse des preuves matérielles de scène de crime. A l’intention de 12 éléments de la police, de la gendarmerie et des magistrats, cette formation a été lancée ce lundi 23 mai 2016, à l’Ecole de police à Cotonou.

Sérénité dans les décisions de justice

La séance de formation des formateurs vise à permettre à des policiers, à des gendarmes et des magistrats formés comme formateurs de « restituer les contenus, apporter des connaissances et compétences nouvelles ». Elle est animée par Michel Poirot, Commandant de Police fonctionnelle et est prévue pour trois semaines. Pendant cette période,  les participants recevront deux niveaux de formation en police technique et scientifique. Un premier niveau sur la gestion de scènes d’infraction virtuelle et un deuxième niveau sur la gestion des scènes de crime. Le but, selon le coordonnateur régional du projet Artecao, Emmanuel Prat, est de renforcer les capacités techniques et opérationnelles de la police technique et scientifique nationale.

Le projet Artecao, faut-il le rappeler, est initié par la France pour répondre à la demande de renforcement de capacités des polices techniques et scientifiques de la sous-région ouest-africaine.

A terme dans trois ans, ce projet à en croire le coordonnateur régional, devrait apporter à la justice, à travers des preuves scientifiques, la sérénité dans les jugements

Publicité

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité