Route Comè-Lokossa-Dogbo: Dakpè Sossou met à nu une surfacturation de 8 milliards

Les travaux de construction de la route Comè-Lokossa-Dogbo (Colodo) lancés en septembre 2014 mois piétinent. Ceci, alors que l’on approche à grands pas de l’échéance du délai de 24 mois.

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Pour avoir des explications sur les causes réelles de ce piétinement des travaux de la route Colodo, le deuxième secrétaire parlementaire, l’honorable Dakpè Sossou, a adressé une question orale au gouvernement. Dans cette question orale, le député voudrait également des justifications du gouvernement sur une augmentation « disproportionnée » des frais d’études des travaux qui serait passé comme par enchantement d’un (01) milliard FCFA à neuf (09) milliards FCFA. Ceci, avec des précisions claires sur les cabinets recrutés pour les études et le montant perçu par chaque cabinet. D’autres questions, notamment des questions relatives au dédommagement des riverains ont été soulevées par l’élu de la 18ème circonscription électorale.

Lire l’intégralité de la question orale du député Dakpè Sossou

QUESTION ORALE AVEC DEBAT AU GOUVERNEMENT 

(Article 106 du Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale) 
Objet : Piétinement des travaux de construction de la Route Comè-Lokossa-¬Dogbo (COLODO)

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Lancés depuis septembre 2014 par le Chef de l’Etat pour un délai contractuel de vingt-quatre (24) mois, soit deux (2) ans, les travaux de construction de la voie Comè-Lokossa-Dogbo (COLODO) peinent jusqu’à ce jour à être finalisés à l’instar du tronçon Djougou – Péhunco et d’autres infrastructures routières. Cet état de choses entraine de nombreux cas d’accident de la circulation qu’occasionnent les conducteurs de camions de l’Entreprise Burkinabè EBOMAF en charge de travaux COLODO, par manque de considération, de courtoisie, de modération et de prudence au mépris du code de la route.

La représentation nationale, tout en suggérant la prise en compte des 9,8Km de la double voie Zounhouè – Fongba tel que prévu dans le projet initial, s’inquiète des frais d’études des travaux qui, initialement fixés à un milliard (1.000.000.000) francs CFA et budgétisés sont portés accidentellement à neuf milliards (9.000.000.000) francs CFA par le gouvernement. Elle prie le Gouvernement de fournir des réponses précises aux questions ci-après :

Quelles sont les raisons qui justifient cette augmentation disproportionnée des frais d’étude des travaux COLODO surtout que cette route existait en bitume depuis des années et réhabilitée vers les années 90 ? 
Quels sont les cabinets recrutés pour la réalisation des études ? Combien chaque cabinet a-t-il perçu des neuf milliards ? 
Quels sont les vrais motifs du grand retard qu’accusent les travaux ?

A combien s’élève les frais de dédommagement des riverains et jusqu’à quand démarre son processus ? 
Quelles sont les raisons qui expliquent la réduction de 9,8 Km à 5 Km le linéaire de la double voie Zounhouè – Fongba malgré le coût élevé affecté aux études ? 
Quelles sont les mesures prises par le Gouvernement pour contraindre l’Entreprise EBOMAF à payer les pénalités de retard ? 
Quelles sont les dispositions prises pour punir les acteurs de ce crime économique commis sur le dos des populations du Bénin en général et celles des Départements du Mono-Couffo en particulier ? 

Dakpè SOSSOU

 

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