Flash : Les étudiants à nouveau en colère boycottent les compositions

Les vieux démons de la protestation semblent de retour à l’Université d’Abomey-Calavi, la plus grande et plus ancienne université du Bénin. Ce samedi 25 juin, les compositions programmées à la Faculté des lettres arts et sciences humaines (Flash), précisément au département de Géographie et aménagement du territoire ont été interrompues.

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Les examens de fin d’année ont été interrompus sur ordre des trois organisations estudiantines à caractère syndical de l’Uac à savoir la Fédération nationale des étudiants du Bénin (Fneb), l’Union nationale des étudiants du Bénin (Uneb) et l’Union nationale des scolaires et étudiants du Bénin (Unseb). Ces dernières organisations sont en effet contre la décision des autorités universitaires de supprimer la session de rattrapage dans cette faculté à effectif pléthorique. Cette volonté des autorités de ne plus accorder de « faveur » aux apprenants de la Flash, rappelons-le, avait conduit à une paralysie des activités académiques à l’Uac pendant une longue période l’année écoulée.

Lire des articles sur les mouvements à la FLASH en 2015

L’année avait pu être sauvée à l’époque qu’avec l’intervention du numéro 1 des Béninois d’alors et de son Vice-premier ministre qui avaient réussi à convaincre les acteurs de fumer le calumet de la paix. Mais voilà, en l’espace d’un an, les choses semblent de retour au point mort. Les protagonistes sont à nouveau revenus sur leurs anciennes positions. Les autorités estiment que la session de rattrapage est une « faveur » faite aux étudiants. Ces derniers contestent et parlent plutôt de « droit » acquis et ne saurait être supprimé sous aucun motif. Ceci conduisant à un nouveau bras de fer entre autorités et apprenants.

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Il convient cependant de souligner que les étudiants n’observent pas pour le moment un mouvement de grève. Lors de l’Assemblée générale qu’ils ont tenue  vendredi, ils ont plutôt décidé de boycotter les compositions de fin d’année pour contraindre les autorités universitaires à revoir leur position. Toutefois, ils se réservent le droit de passer à une grève si leur revendication n’est pas satisfaite

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