Terrorisme : Des soutiens à l’international en faveur de l’initiative de Tévoèdjrè

Face à la recrudescence des actes terroristes, conflits et violences entre les religions surtout dans la région ouest-africaine, le professeur Albert Tévoèdjrè a mis en place l’« Initiative africaine d’éducation à la paix et au développement par le dialogue interreligieux et interculturel ». Un projet diversement apprécié et dont les soutiens fusent de toute part dans le monde. 

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Ils viennent de partout. De la France au Canada, du Japon aux Etats-Unis, du Maroc à la Côte-d’Ivoire en passant par le Mali et le Nigéria, les soutiens sont incomptables. Personnalités publiques à divers niveaux, religieux, acteurs politiques, ils sont nombreux à soutenir le projet du frère Melchior. Entre autres, oluségun obásanjo (Nigeria, ancien President), Koichiro Matsuura (ancien directeur de l’Unesco), António Guterres (Portugais, Haut commissaire des Nations Unies pour les refugiés), Nicéphore Dieudonné Soglo(Bénin, ancien Président), Professeur Jean Ziegler (Suisse, rapporteur auprès de l’Onu), Henriette Diabaté (Côte-d’Ivoire, femme politique), Ivanir dos Santos (Brésil, défenseur des droits de l’homme) et bien d’autres personnalités mondiales.

Attaché à son engagement qui est de sensibiliser et d’éduquer les populations sur la nécessité de préserver la paix et contribuer au développement par l’instauration du dialogue interreligieux et interculturel, le professeur Albert Tévoèdjrè se voit encouragé dans son élan par ses multiples soutiens. Sa nouvelle approche sécuritaire basée sur le dialogue interreligieux et culturel en vue d’une lutte efficace contre le terrorisme permettra de ramener la paix dans la sous-région, qui ces dernières années, a été le théâtre de nombres actes de violences.

Et comme le dit bien le frère Melchior : « Dans l’impossibilité de placer un soldat derrière chaque citoyen pour garantir sa sécurité, la seule option crédible et durable reste celle -incontournable- de renforcer tous les mécanismes du Vivre ensemble, malgré toutes différences».  Ainsi, ces soutiens francs et indéfectibles  à l’« Initiative africaine d’éducation à la paix et au développement par le dialogue interreligieux et interculturel» reconfortent le professeur Albert Tévoèdjrè dans son engagement pour la paix en Afrique

Zoom sur quelques soutiens du projet de Tévoèdjrè

Valérie STESSIN

Elle est la première femme à être ordonnée comme un rabbin conservateur en Israël, ainsi que la première femme à être ordonnée par l’Institut Schechter d’études juives ; elle a été ordonnée en 1993. Née en France, elle a été impliquée avec le Bnei Akiva mouvement de la jeunesse, mais a émigré en Israël à 17 ans.  En 2009, elle et le rabbin Miriam Berkowitz ont fondé Kashouvot, une organisation à Jérusalem, dont la mission est d’introduire les aumôneries (aussi appelées soins pastoraux ou soutien spirituel) en Israël et de fournir des soins de santé et un soutien spirituel dans les services sociaux.

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Reckya Madougou

Elle décroche un diplôme d’ingénierie commerciale à l’Institut supérieur européen de gestion de Lille (1998), et un diplôme de l’École des hautes études internationales de Paris.

Elle commence sa carrière comme directrice commerciale, notamment pour la branche béninoise du constructeur automobile Volkswagen. En 2006, elle fonde son propre cabinet de conseil, International Key Consulting.

Elle rentre dans le gouvernement de Boni Yayi en 2008, d’abord au poste de conseillère à l’Autorité transitoire de régulation des postes et télécommunications, puis en tant que ministre chargée de la Microfinance, de l’Emploi, des Jeunes et des Femmes, puis Garde des sceaux, ministre de la Justice, de la Législation et des Droits de l’homme, porte-parole du gouvernement. Son passage au gouvernement de 2008 à 2013 fut sous la présidence de Boni Yayi. Précédemment, elle a travaillé dans le secteur privé.

Cardinal John Onaiyekan

Né le 29 janvier 1944 à Kabba, actuellement dans l’État de Kogi, au Nigéria, est un évêque catholique et cardinal nigérian, évêque puis archevêque d’Abuja depuis 1992.

Il est ordonné prêtre le 3 août 1969 pour le diocèse de Lokoja. En octobre 1980, il est nommé membre de la Commission théologique internationale.

Le 10 septembre 1982, Jean-Paul II le nomme évêque titulaire de Thunusuda et évêque auxiliaire d’Ilorin. Il est consacré le 6 janvier suivant par le Pape en personne en la basilique Saint-Pierre. Le 20 octobre il est nommé évêque du diocèse.

Il est transféré à Abuja le 7 juillet 1990 comme évêque coadjuteur. Il en devient évêque le 28 septembre 1992. Le 26 mars 1994, le diocèse d’Abuja est élevé au rang d’archidiocèse métropolitain et il en devient le premier archevêque.

De 2000 à 2006 il est président de la Conférence épiscopale nigériane. De 2003 à 2009 il est également à la tête de la Conférence épiscopale de la région Ouest de l’Afrique anglophone.

De 2003 à 2007 il est président du Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (Sceam).

Ses efforts pour le dialogue entre religions, et en particulier entre chrétiens et musulmans, en Afrique en général, et au Nigéria en particulier, lui valent de recevoir le prix Pax Christi international 2012.

Le 24 octobre 2012, à l’issue de l’audience générale, Benoît XVI annonce qu’il le créera cardinal, avec cinq autres prélats, lors d’un consistoire qui se tiendra le 24 novembre suivant

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