L’Unicef et le gouvernement disent « Halte aux violences faites aux enfants au Bénin »

A l’instar de la communauté internationale, le Bénin a commémoré la Journée de l’Enfant Africain ce lundi 16 juin 2016 à travers une marche de sensibilisation pour dire « Halte aux violences faites aux enfants au Bénin ».

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Partie de la place des Martyrs, cette marche a échoué la place de l’Etoile Rouge de Cotonou. Ils sont descendus nombreux dans les rues de Cotonou pour célébrer l’enfant africain. Ils, ce sont les représentants de l’Unicef au Bénin, la ministre en charge des affaires sociales, Adidjatou Mathys, des responsables d’organisations non gouvernementales, des représentants du ministère de la jeunesse, et bien d’autres structures de protection de l’enfant. Ces derniers à travers une marche, ont commémoré la 26ème édition de la Journée de l’Enfant Africain dans la matinée de ce jeudi 16 juin 2016. Cette journée est instaurée par la communauté internationale pour rendre hommage aux enfants noirs massacrés à Soweto en Afrique du sud en juin 1976. Les enfants et les organisations de protection des droits de l’enfant au Bénin ne sont pas restés en marge de ladite journée. Banderoles et pancartes en mains, les marcheurs sont partis de la place des Martyrs pour la place de l’Etoile Rouge  de Cotonou avec des arrêts symboliques. Les marcheurs ont également observé une minute de silence en la mémoire des enfants massacrés à Soweto et de ceux qui sont morts suite à des abus.

Non aux « mariages précoces et forcés »

Dans le cadre de la commémoration de cette 26ème  journée de l’enfant africain, les participants ont dénoncé le mariage forcé des enfants filles. Le thème choisi cette année est : « Conflits et crises en Afrique : protégeons les droits de tous les enfants ». Mais le gouvernement béninois a préféré continuer avec le thème de l’année dernière.

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Selon Eléonore Soglohoun, spécialiste protection de l’enfant à l’Unicef, les études organisées ces derniers temps avec l’appui du gouvernement, montre que le phénomène de mariage forcé des enfants persiste toujours au Bénin. « C’est pour ce faire que le gouvernement a préféré continuer avec le thème de l’année passée étant donné que le Bénin n’est pas dans une situation de crise », confie-t-elle. « Tolérance 0 », c’est le mot d’ordre. « Pas de justification aux mariages forcés des enfants » a laissé entendre, Laourou Yolande, chargée des affaires sociales et genre au sein du bureau national de l’organe consultatif de la jeunesse. Elle estime que cette marche vise à sensibiliser les responsables et à contribuer à l’atténuation voire l’éradication du phénomène

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