La Confédération africaine de football (CAF) a procédé récemment au renouvellement de ses différentes commissions. Au terme du processus, le président du Comité de normalisation de la fédération béninoise de football (CONOR), Me Raphiou Paraïso, a été nommé pour siéger dans une commission.
Notamment la commission chargée des affaires juridiques. L’ancien avocat du très controversé président de la fédération béninoise de football, Moucharafou Anjorin, dans le dossier « MTN Bénin » siégera dans la commission des affaires juridiques en qualité de membre.
Prime au « coup de force » à la FBF
Cette nomination de Me Raphiou Paraïso au sein d’une commission à la CAF suscite beaucoup d’interrogations. Notamment au sein des férus du cuir rond qui se demandent bien à quoi rime la nomination de l’avocat à la CAF. En effet, s’il est vrai que Me Paraïso a dirigé le Comité de normalisation de la FBF installé au lendemain de la crise qui a fait voler en éclat le bureau dirigé par l’He Augustin Ahouanvoébla, on peut bien s’étonner de sa nomination du fait de la gestion de la crise.
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Alors que les différentes parties étaient à la recherche d’une solution consensuelle pour régler la crise, le président du CONOR, profitant de l’inaction du gouvernement, est passé outre une décision de justice pour organiser le controversé congrès ayant conduit à l’élection de Moucharafou Anjorin en juin dernier. Ceci, alors que le congrès électif était interdit par une décision du tribunal de Porto-Novo. La nomination Me Raphiou Paraïso au lendemain de ce « coup de force » du CONOR apparaît alors comme une prime.
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