Incroyable mais vrai. Les Béninois, dans leur grande majorité, ne sont pas contents de la décision du gouvernement d’interdire la vindicte populaire et de réprimer les auteurs et co-auteurs. C’est là ce que révèle un sondage réalisé par l’Institut béninois de sondage (Ibs) qui, à quelques dixièmes près, avait donné les résultats des premier et second tours de la présidentielle 2016.
Selon le directeur de l’Institut, Parfait Djigbénou, a sur le plateau de la télévision nationale (ORTB) indiqué que ce mécontentement des Béninois vis-à-vis de cette décision d’interdiction de la vindicte populaire s’explique aisément. A en croire le directeur Parfait Djigbénou, les Béninois dressant le bilan des cent (100) premiers jours du président Patrice Talon à la tête du Bénin estiment que la principale défaillance du régime de la Rupture et du Nouveau départ, c’est la sécurité. Notamment avec les braquages ça et là et la difficulté du régime à venir à bout de cette insécurité grandissante. Pour les populations donc, le gouvernement ne devrait donc pas interdire la vindicte populaire alors qu’il n’offrait aucune garantie de sécurité des biens et des personnes.
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