Dossier Segub au Bénin : Koupaki réplique à Djènontin

Le ministre d’Etat Pascal Irené Koupaki a répondu aux attaques de son ancien collègue Valentin Djênontin dans le dossier Segub, sur la gestion de la filière des véhicules d’occasion.

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Interrogé en marge du point de presse du conseil des ministres de ce jeudi 11 août, le ministre Koupaki a déclaré qu’il ne se reproche rien. L’objet de l’audit a-t-il dit, n’est pas la pertinence de la création de Segub. Il s’agit plutôt de vérifier la gestion de Segub sur la période 2012-2016 selon le ministre Koupaki qui assure être prêt à se mettre à la disposition de la justice si elle l’interpellait.

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« Je ne suis pas actionnaire à Segub » a signifié le ministre expliquant qu’il n’était pas du ressort du Conseil des ministres de gérer Segub. En ce qui concerne les attaques à son sujet, « je ne vois que de l’agitation et du mépris » a commenté le ministre d’Etat béninois.

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Koupaki : «Il y a beaucoup d’agitations, mais moi je passe mon chemin»

«Ce n’est pas un point inscrit à l’ordre du jour du Conseil, mais c’est une question d’actualité. La question est simple. Le gouvernement a ordonné un audit de la filière véhicules d’occasion sur la période 2012-2016. Mais quel était l’objet de l’audit ? L’objet de l’audit était de vérifier la qualité de l’état de la gestion de la filière des véhicules d’occasion. L’objet de l’audit n’est pas de se prononcer sur l’opportunité ou non de la création de SEGUB (Société …). Cette différence est fondamentale. S’il s’agit de se prononcer sur l’opportunité de la création de Segub (Société d’exploitation du guichet unique du Bénin, Ndlr), alors là vous me trouvez. Nous avons eu des débats en Conseil des ministres sur cette opportunité là, la pertinence. La pertinence est prouvée. Et de ce que j’entends, la pertinence de Segub n’est pas remise en cause. Ce qui est remise en cause, c’est la gestion de la filière. Et l’on retrouve donc la qualité de la gestion de Segub. Mais moi je ne suis pas actionnaire dans Segub. Et je ne m’occupe pas de la gestion de Segub, ni le Conseil des ministres à l’époque. On est en train de vérifier la qualité de la gestion. Et j’ai eu à faire un compte rendu, disons un point de presse, sur cette question. Je vous ai dit, à ce moment là, que le dossier a été transmis à la justice. Je n’ai prononcé le nom de personne, aucune personne physique n’a été citée par Pascal Irénée Koupaki. Donc quel est le problème ? Je ne comprends pas. Alors, je vois beaucoup d’agitations. La bonne ligne de défense n’est pas l’agitation. Je vois beaucoup d’agitations avec un peu de mépris. Mais moi je n’ai pas de haine. Par conséquent, je pense que la justice fera son travail. Si je suis demandé parce que je détiens des informations sur la gestion de la filière, je répondrai à la justice, sereinement. Il y a beaucoup d’agitation. Mais moi je passe mon chemin.»

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