Jamais un pays n’aura fait autant de publicité gratuite pour un vêtement. Parce qu’au fond, le burkini est avant tout un vêtement… Si son alter égo des villes, la burka a été interdite, c’était principalement parce qu’on voulait pourvoir contrôler les individus, éviter que quelqu’un ne se cache sournoisement derrière ces bouts de tissus pour sévir. Ou encore pour éviter que certains ne déplacent des bombes et autres accessoires explosifs tout en passant incognito… Si on peut le dire. Jusque-là, on pouvait encore comprendre, même si on approuvait pas.
Le burkini lui ne laisse pas plus de place à une bombe qu’un pantalon classique. Mais il inquiétait suffisamment les autorités municipales de quelques villes françaises qui ont décidé d’interdire ce vêtement qui était visiblement trop décent pour représenter une femme française…
A bas la décence ! Pourrait-on s’écrier. Vive les seins nus et les fesses visibles dans des strings.
La France est tombée bien bas. Au motif de défendre les valeurs françaises, elle ne fait pas mieux que l’Arabie Saoudite qui dicte aux femmes comment se comporter, quoi porter… D’ailleurs ne vend-elle pas des armes à son amie… l’Arabie malgré une interdiction de l’ONU.
A voir de près, l’Arabie et la France auraient pu former un yin yang parfait… L’une militant pour la femme soumise sans liberté, et l’autre militant pour une femme toujours plus nue quitte à punir celles qui se couvrent trop.
Heureusement, ce n’est qu’une fiction. Eh oui! Dans un élan de justice le conseil d’État a remis en cause la décision des maires… Qu’importe ce que M. l’ancien président (Sarkozy) pense. L’institution a ainsi sauvé l’honneur de la France. Mais à quel prix?
Aux dernières nouvelles le burkini se vend comme des petits pains. Ce qui était au départ un mouvement isolé risque de prendre de l’ampleur dans les semaines à venir.. Car quand on interdit on donne indirectement envie. Et ça les français le savent bien.. Eux qui ont lutté contre ceux qui voulaient leur imposer un mode de vie donné…
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