Usine de décorticage de noix de cajou : Fludor rehausse l’anacarde au Bénin

Samedi 30 juillet 2016, a eu lieu la mise en service officielle de l’usine de décorticage de noix de cajou de la société Tropical General Investment (Tgi). Connue dans le secteur des corps gras à travers Fludor-Bénin, le groupe TGI vient de se lancer officiellement dans le secteur de l’anacarde au Bénin. La cérémonie de lancement s’est tenue à Cana, dans l’enceinte de l’usine, en présence de plusieurs autorités, et présidée par le ministre en charge du Commerce, Lazare Sèhouéto.

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Après vingt ans d’expérience au Bénin dans les industries de corps gras, le groupe TGI a décidé de se lancer dans un autre secteur, la noix de cajou. Un secteur dans lequel le Bénin s’illustre depuis quelques années. La localité choisie par le groupe pour implanter son usine de décorticage de noix d’anacarde est la ville de Cana, dans le département du Zou. Cette implantation a été faite après des études sur le marché mondial du cajou, et aussi avec l’appui technique de Techno Serve, une ONG américaine financée par l’USAID et qui s’est illustrée dans le secteur du cajou en Afrique et au Bénin depuis plusieurs années. Cormelis Gerardus Vink, président fondateur du groupe TGI et ses membres ont injecté dans cette nouvelle usine  près de 7 milliards de francs CFA, dont 3 milliards sur fonds propres de Fludor/TGI, et 4 milliards mobilisés par un pool bancaire sous forme de crédit à moyen terme.

Ce qui a permis son érection en moins de deux ans. Ce nouveau joyau fera le bonheur des populations de Zogbodomey, Bohicon, Abomey et environs, et boostera, à coup sûr, leur production de noix d’anacarde. Quelques jours seulement après son démarrage, l’usine a déjà exporté vers l’Europe et l’Asie 13 conteneurs de cajou. Sa capacité à terme est de 1000 tonnes par an sur une production nationale qui est de 100 mille tonnes par an.

En dépit de sa mécanisation, l’usine de Cana a besoin, pour son fonctionnement, d’une main-d’œuvre importante, surtout pour les opérations délicates. Après l’installation de la seconde ligne de décorticage, près de 1500 personnes sont attendues dans ce complexe, a précisé son directeur général. Avec la mise en service de cette usine de Cana, Fludor et Tgi sont totalement engagés dans la création de valeur ajoutée sur place sur trois spéculations au Bénin à savoir : le coton, le karité et l’anacarde. Les ambitions sont alors grandes et Roland Riboux n’a pas tardé à les dévoiler. Pour aller plus loin et inscrire le Bénin au rang des grands producteurs mondiaux d’anacarde, Fludor/Tgi pense renforcer la capacité des travailleurs et accompagner les producteurs pour une production de matière première de qualité.  Reposant désormais sur des bases solides avec une présence durable sur des filières porteuses en développement, Fludor-Bénin fait aujourd’hui la fierté du Bénin et du Zou en particulier.

Fludor-Bénin, une entreprise citoyenne

Cela fait 20 ans que Fludor-Bénin travaille sur le territoire de Zogbodomey. Le maire de Zogbodomey, David Zinsou Towèdjè, en est bien conscient. Selon ses dires, cette entreprise contribue de façon significative au développement local, par un certain nombre de réalisations sociocommunautaires, dont le forage de Kwanougon, la fontaine publique à la devanture de Fludor,  la construction du pont reliant Alladaho et Agbogbohonou,  et les divers soutiens. Selon les statistiques fournies par l’autorité communale, Fludor-Bénin génère 200 emplois directs et 350 emplois indirects au profit des filles et fils de Zogbodomey et environs. Cette nouvelle usine de décorticage de noix d’anacarde permettra de créer plus d’emplois et de richesse. Et priorité est accordée à la main d’œuvre féminine, qui, d’ici, 2017 sera de 1.000 femmes. Hormis ces œuvres sociales, Fludor-Bénin est également contributrice de développement à travers les ressources fiscales. Le maire a, au nom du conseil communal, remercié monsieur Vink et toute son équipe pour leur soutien sans cesse renouvelé. Il a ensuite sollicité une fois encore l’appui de Fludor dans l’élaboration de son prochain plan de développement communal. En procédant à l’inauguration de ce joyau, le ministre en charge du Commerce, Lazare Maurice Sèhouéto, a rappelé à l’assistance quelques objectifs du gouvernement. Il a invité les Béninois à s’investir dans la production de noix d’anacarde, au lieu de penser uniquement à l’immobilier. « Au Bénin, nous avons beaucoup de commerçants, mais peu d’industriels », a-t-il martelé. A l’entendre, le gouvernement du Bénin travaille pour redonner de l’espoir à son peuple, aux opérateurs économiques et aux investisseurs. Tout en saluant les efforts de Tgi  qui a su garder confiance en notre pays, le ministre a déploré le faible taux d’investisseurs béninois dans l’industrie. En même temps qu’il a invité les ouvriers au travail, il a recommandé aux responsables de Fludor-Bénin d’être ouverts au dialogue, seul gage de la survie de l’entreprise et du bien-être des travailleurs. Enfin ont eu lieu la coupure de ruban et la visite guidée des installations

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