Dans sa mission de jouer la médiation pour la paix social, le président du Conseil économique et social (Ces) Tabé Gbian a reçu, hier mercredi 31 août à son cabinet, le Secrétaire général du syndicat de la Siab et le Groupe béninois d’économie sociale et solidaire. Ils sont allés poser un certain nombre de problèmes et ont reçu une écoute favorable.
La matinée d’hier mercredi 31 août 2016 a été consacrée à deux audiences au Conseil économique et social (Ces). Le président de cette institution a eu la visite de Joseph Comakpogni, Secrétaire général du syndicat de la Société industrielle d’acier du Bénin (Siab). Accompagné par quelques membres du syndicat, il est allé solliciter l’aide du président du Ces pour décrisper une crise au sein de la Siab. Selon le Secrétaire général, depuis 2010, la société a commencé par avoir un certain nombre de problèmes à savoir, le problème de mévente, le problème d’énergie électrique et le problème de chômage qui s’est ajouté maintenant. Il a expliqué que 90% de leurs produits sont vendus à l’extérieur principalement au Tchad. Mais, depuis peu, le Nigéria par lequel nous transitons a fermé ses frontières.
«Nous avons tenté de prendre par le Niger pour atteindre le Tchad mais le tonnage pose problème», a informé le Sg Comakpogni.
En plus, les 10% des produits qui sont vendus au Bénin sont confrontés à la concurrence des produits venant du Ghana et de la Côte d’Ivoire. N’ayant plus d’autres solutions, le directeur général a demandé par le biais de la direction départementale un licenciement général. Actuellement un bon nombre du personnel est en chômage technique.
Le Président Augustin Tagbé Gbian a également reçu le Groupe béninois d’économie sociale et solidaire (Gbess). Conduit par Patrice Lovessé, président du Gbss, la délégation composée de quelques membres du Conseil d’administration est allé solliciter le parrainage du président Gbian. Car, malgré leurs efforts, jusque-là, ce groupe n’a pas réussi à recevoir une oreille attentive de la part de l’Exécutif. A la sortie de l’audience, ce groupe s’est dit satisfait des échanges et du fait que le Président du Ces ait accepté la plupart de leurs doléances. Expliquant les motivations de ce groupe, le président Lovessé a expliqué que le constat fait est que les intellectuels même les économistes ne savent pas ce que renferme l’économie sociale et solidaire. Alors, il s’agit pour le groupe de faire connaître et promouvoir l’économie sociale et solidaire. L’objectif est de faire en sorte que l’économie sociale et solidaire soit enseignée dans les Universités comme dans d’autre pays comme le Mali, le Sénégal
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