Nous venons d’avoir une séance de travail avec les membres de la Cour constitutionnelle qui a porté globalement sur 4 points essentiels. D’abord, nous avons essayé de partager avec la Haute juridiction le chronogramme de nos activités et échangé avec eux sur le chronogramme de ces activités.
On a pu les rassurer de ce que le Cos-Lépi tiendra sa promesse conformément à la loi et qu’au plus tard le 15 janvier, la Lépi sera effectivement prête et publiée. Le 2ème point portait beaucoup plus sur les cartes d’électeur. Vous savez que nous avons déjà en notre possession au niveau du Cos-Lépi les cartes d’électeur de 2015, c’est-à-dire les cartes d’électeur confectionnées par la Lépi Sacca Lafia qui ne sont plus d’actualité. Donc, on a partagé avec la Haute juridiction notre point de vue. Après la séance de travail qu’on avait eue avec la Céna par rapport à ces cartes, nous avons voulu savoir la conduite à tenir par rapport à ces cartes de 2015. Nous avons échangé avec les membres de la Haute juridiction pour savoir si ces cartes, il va falloir les détruire ou non. Par rapport à ça, nous avons reçu les bons conseils des membres de la Cour constitutionnelle. Ils nous ont donné leurs points de vue sur la conduite à tenir par rapport à ces cartes de 2015. Egalement, en ce qui concerne les cartes biométriques de 2016, vous savez qu’après les élections présidentielles, nous avons encore au Cos-Lépi près de 365.000 cartes biométriques non distribuées, c’est-à-dire non retirées par les électeurs. Il fallait voir avec les membres de la Cour Constitutionnelle ce qu’il y a lieu de faire. Je peux vous dire que leurs conseils nous permettront de voir ce qu’il y a lieu de faire. Le troisième point sur lequel nous avons également échangé, c’est beaucoup plus par rapport à la loi correctrice sur les unités administratives. Vous avez déjà la loi 2015-01 portant sur les unités administratives et la loi 2015-02 qui porte beaucoup plus les centres de vote. Vous savez que nous avons quelques difficultés à ce niveau. Sur la base des statistiques que nous détenons aujourd’hui à l’Ant (Agence national de traitement), il fallait voir avec les membres de la Cour Constitutionnelle la conduite à tenir. Il y a cette loi correctrice, puisque ça crée d’énormes difficultés sur le terrain par rapport aux électeurs. Je crois que globalement, c’est l’essentiel de ce que nous avons échangé avec les membres de la haute juridiction. Nous avons recueilli auprès d’eux les conseils pour que nous puissions atteindre les objectifs que le peuple nous a assignés.
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