Beaucoup se demandent si l’opposant gabonais Jean Ping va déposer un recours devant la Cour Constitutionnelle de son pays pour avoir la victoire à la présidentielle qu’il réclame face au Président Ali Bongo Ondimba qu’il accuse d’avoir opéré un hold-up électoral.
A quelques heures de la fin du délai règlementaire ce jeudi 8 septembre 2016, difficile de croire à un recours de la part de l’opposant. Pour lui, depuis 72 heures, le pays est « mort ». "Puisqu'Ali Bongo veut tuer les gabonais, je déclare le Gabon pays mort. a-t-il indiqué dans une série de 5 tweets en date du 5 septembre sur son compte avec des hastags #NoWorkGabon #BongoIsKilling. L’ancien Président de la Commission de l’Union africaine appelle à une résistance par « le blocage économique du Gabon ». Ne souhaitant plus des pertes en vie humaine, il demande également à ses partisans de ne plus user de la force. Le pays tout entier est dans une impasse. Comme le veulent les opposants, la communauté internationale et l’Union européenne demandent un recomptage des voix « bureau de vote par bureau de vote ». Une proposition que rejette le camp Bongo arguant qu’il faille suivre les voies légales qui ne prescrivent pas une telle chose.
