Nicolas Sarkozy en a marre qu’on le tance lors de ses meetings à propos de l’élection présidentielle au Gabon. En effet, pour la deuxième fois cette semaine, plusieurs militants pro-Ping (anti-Bongo) ont interrompu son meeting en lui demandant expressément d’aller chercher Ali Bongo. Pour ces gabonais, Nicolas Sarkozy avait soutenu Ali Bongo en 2009, et doit donc prendre ses responsabilités aujourd’hui. Si l’on peut s’étonner du fait que cette requête est faite alors qu’il n’est pas président, on peut noter que ces opposants à Bongo ont voulu attirer l’attention des médias par ces coups d’éclat.
Mais cette fois-ci, à Marcq-en-Baroeul, Nicolas Sarkozy n’a pas voulu se taire et subir les attaques des étudiants gabonais venus l’interpeller. Pendant que le service de sécurité se chargeait d’évacuer les manifestants indélicats, Nicolas Sarkozy a tenu à leur rappeler qu’ils étaient en France et non au Gabon :
« Ici c’est la France, c’est pas le Gabon. Si vous voulez retourner au Gabon, allez-y! » a t-il lancé provoquant des acclamations de la foule.
Depuis le début de la campagne de la primaire à droite, l’ancien président Nicolas Sarkozy n’a de cesse de provoquer des polémiques à chacune de ses sorties comme en témoigne la récente polémique sur les ancêtres gaulois (lire ici)
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