19 ans d’appui aux radios communautaires : Bilan flatteur pour la coopération Suisse

Le Programme d’appui à la communication communautaire(Asccom), l’un des fruits de la coopération suisse. Comme sa génitrice, elle a résisté aux temps. Et 19 ans après, c’est le temps de s’arrêter pour faire un bilan et voir s’il faut continuer ou pas.

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La cérémonie qui a consacré cela a eu lieu vendredi 14 octobre dernier au Bénin Royal hôtel en présence de Mmes Sévérine Donnet-Descartes, Directrice résidente de la coopération suisse, Rafiatou Monrou, Ministre de la communication et des acteurs du programme.

Quel avenir pour l’Asccom après 19 ans de vie ? C’est le but de la cérémonie de capitalisation des 19 ans d’appui de la Suisse aux radios communautaires.  C’est pourquoi, elle a réuni vendredi 14 octobre 2016 au Bénin Royal hôtel, tous les acteurs de la filière, les hommes politiques et les responsables de la société civile pour se pencher sur l’avenir de ce programme. Devra-t-on l’arrêter  ou arrêter de le financer ?  Au regard des succès enregistrés depuis l’avènement de ce programme, il serait difficile de penser à y mettre fin.  Sévérine Donnet Descartes, Directrice résidente n’a pas manqué de dire, à mots couverts, sa satisfaction. « Depuis 19 ans, le programme initié par la confédération suisse  s’est  fixé pour but d’accompagner le gouvernement du Bénin dans sa volonté d’établir le pluralisme en matière de médias mais aussi de faire émerger la parole paysanne ».

Et d’ajouter : « L’appui dans la durée, c’est aussi la clé pour s’assurer de la réussite. Ce long accompagnement a permis de se réajuster au fur et à mesure, d’assurer l’appropriation et la consolidation et de permettre aujourd’hui d’avoir des radios socialement viables dont les services sont demandés par des millions de Béninois ». Même ton de satisfaction chez le consultant national Alain Tossounon, porte parole des deux consultants- François Parvex et lui – qui a montré le rôle majeur qu’ils ont joué dans l’épanouissement professionnel de ses acteurs et le développement des communautés. S’en suivent une série de témoignages. Cathérine Tawès, pur produit de cette coopération a dit toute sa fierté d’avoir bénéficié de son appui. Le maire de Tchaourou Bio Sounon Bouko a aussi salué l’importance de ces radios dans le développement de ces communes et a affirmé qu’elles prendront les dispositions pour inscrire dans leur budget des lignes pour l’accompagnement des radios communautaires. Un grand coup de chapeau a été fait à l’Institut Kilimandjaro qui est le bras opérationnel de la coopération suisse dans la mise en œuvre de ce programme qui impacte aujourd’hui 12 radios. Le ministre de la communication Rafiatou Monrou a félicité la coopération suisse pour son attachement à la liberté d’expression des « sans voix » et réaffirmé que ses efforts cadrent avec l’ambition du gouvernement de rebâtir le secteur des médias et d’en faire un pilier du développement.  19 ans après, tout porte à croire que l’aventure devrait continuer. Certes, pas avec les mêmes ressources mais avec le même engouement pour le rayonnement de la démocratie béninoise

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