Le gouvernement de la rupture a perdu les anciennes habitudes qui avaient cours durant les précédentes législatures dans le cadre de la demande des sessions extraordinaires par l’exécutif. Ce qui augure déjà d’un bras de fer entre les députés et le gouvernement du nouveau départ.
En effet, à la demande d’une session extraordinaire par le gouvernement, ce dernier l’accompagnait des ressources financières nécessaires. Mais depuis l’avènement du nouveau départ, ce n’est plus systématique. Depuis le début de cette année 2016, c’est la quatrième session extraordinaire qui n’aurait pas été payée par le gouvernement. Ce qui avoisinerait déjà un montant d’environ 200 millions de francs Cfa. Une situation qui a amené les élus du peuple à hausser le ton lors des débats sur le rapport d’activités du président de l’Assemblée nationale. C’est le cas par exemple du député Nassirou Arifari Bako qui précise que « si c’est le gouvernement qui demande la convocation d’une session extraordinaire, généralement ça vient avec le chèque. Je ne sais pas comment on n’a perdu cette bonne pratique au point d’avoir jusqu’à quatre arriérés de session extraordinaire non payée par le gouvernement ».
Il souhaite que la bonne tradition reprenne au Parlement et qu’on montre au gouvernement les bonnes manières. Il sera appuyé dans sa logique par d’autres collègues. Finalement, les députés intervenants ont suggéré au président de l’Assemblée nationale de saisir une fois encore le chef de l’exécutif afin que ce problème soit définitivement réglé pour que de tels situations ne se présentent plus..
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