He Jean-Michel Abimbola : « la méthode Talon est brutale »

Le député Jean-Michel Abimbola était ce dimanche, l’invité de l’émission ‘’Grand rendez-vous’’ de la radio privée ‘’Soleil Fm’’. Lors de cette sortie médiatique, l’ancien ministre de la culture du gouvernement du président Yayi et actuellement député membre de la majorité parlementaire a passé en revue les six premiers mois de gouvernance du régime de la Rupture et du Nouveau départ.

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Le président du parti Rassemblement national pour la Démocratie, a dans son analyse, constaté que le gouvernement « avance » notamment dans les réformes. Cependant, l’élu de la 21ème circonscription électorale pense que la méthode de gouvernance est un peu « brutale ».

« Le Président Talon veut faire un mandat. Le temps court beaucoup plus vite (…) C’est pourquoi, il va vite, il veut aller vite, il ne veut pas perdre de temps. Donc parfois on a l’impression qu’il y a un peu de brutalité, qu’il nous prend de façon brutale. Parce qu’il n’y a pas suffisamment de préparation, il n’y a pas suffisamment d’explications avant, il n’y a pas suffisamment de préliminaires », a jugé l’Honorable Abimbola.

L’ancien ministre de la culture, est conscient de ce que le gouvernement est pressé par le temps mais il souligne qu’ « il y a des réformes qui, normalement, nécessitent beaucoup de préparation ». Car, explique le député, « si vous ne préparez pas bien une réforme, vous ne prenez pas le temps d’expliquer à ceux qui seront impactés, vous ne prenez pas le temps de permettre aux gens de s’en imprégner, ça beau être la meilleure réforme du monde, ça sera un échec ».

Evoquant par exemple la carte universitaire, le député a fait observer que « personne n’est contre » la volonté du gouvernement de la réformer.

« Mais pour que nous puissions accepter la réforme de la carte universitaire, encore faut-il qu’on comprenne les objectifs, encore faut-il que ce soit cohérent, encore faut-il ne pas donner l’impression de détruire ce qui a existé que ce soit bon ou mauvais. Donc nous avons besoin de discernement. Quand nous n’avons pas l’impression que ce discernement existe, c’est normal que nous nous posions des questions », a fait observer le président du RND.

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