Interdiction des activités des associations d’étudiants : l’He Abimbola « rassuré » par le décret

Le décret à polémique interdisant les activités des associations et organisations faîtières des étudiants dans les universités publiques pris par le gouvernement de la Rupture réuni en conseil des ministres le 5 octobre dernier continue de susciter des réactions.

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Invité du « Grand rendez-vous » de la radio privée « Soleil Fm » ce dimanche, le député Hervé Jean-Michel Abimbola a également opiné sur la décision du gouvernement du Président Talon.  Contrairement aux nombreux Béninois qui voient en l’acte du gouvernement, une décision liberticide, le représentant du peuple au palais des gouverneurs à Porto-Novo s’est plutôt dit « rassuré » après la lecture du décret.

« Quand ça (la polémique Ndlr) a démarré, j’ai pris le temps de lire le décret. Parce que nous étions tous horrifiés, on poussait des cris d’orfraie pour dire ce n’est pas possible. En lisant le décret, en ce qui me concerne, j’ai été plutôt rassuré », a confié l’élu de la 21ème circonscription électorale avant d’expliquer : « parce que la façon dont c’était présenté au départ, c’était comme si on avait dissout les (associations Ndlr) faîtières, comme si on avait dissout les organisations estudiantines. Ce n’est pas le cas ».

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Dans son intervention, l’He Jean-Michel Abimbola a souligné la contradiction qu’il y a souvent dans la mission du gouvernement. « Le gouvernement, à travers la personne du chef de l’Etat, explique l’invité de Soleil Fm, est garant de la liberté de chaque Béninois. Le gouvernement est également garant de la sécurité de chaque Béninois et Béninoise. Parfois la liberté et la sécurité, c’est un peu contradictoire. Et c’est un peu ce qui s’est passé sur le campus».

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Le député fait observer que « les mouvements de foule, les débordements » et les « dérives » qu’il y a eu à foison ces derniers mois sur le campus troublaient la quiétude des parents. Mieux, poursuit l’élu, « tous les étudiants n’étaient pas des grévistes, tous les étudiants sur le campus n’étaient pas violents ». Pour l’honorable Abimbola, le gouvernement qui a tenté en vain de ramener les « gens à la raison » était dans l’obligation de prendre « des mesures fortes » et c’est ce qu’il a fait.

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