Bénin : Des propositions pour valoriser les produits locaux et assurer la sécurité alimentaire

La deuxième journée du Forum Science et entreprises pour l’innovation et le développement s’est tenue, jeudi 13 octobre 2016, à la salle Idriss Déby de l’Université d’Abomey-Calavi. Au cours de cette journée, les spécialistes du secteur de l’agroalimentaire et de l’agro-industrie ont échangé entre autres, sur comment valoriser les produits locaux.

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Rendre nos produits locaux plus compétitifs sur le marché international. Tel est l’objectif des premiers panélistes invités, jeudi 13 octobre 2016, au cours de la deuxième journée du forum Science et entreprises pour l’innovation et le développement. Cette journée d’échanges très fructueuse, a eu lieu à la salle Idriss Déby de l’Université d’Abomey-Calavi.

Les panélistes ont eu à échanger sur le thème «Agroalimentaire-Agro-industrie-Sécurité alimentaire». Gwladys Tawema, une des panélistes, explique qu’«il faut mobiliser les entreprises de ces secteurs, autour de cette thématique, pour qu’elles puissent produire et exporter des produits de bonne qualité en quantité suffisante». Pour ce faire, l’appui du gouvernement s’avère indispensable, a-t-elle indiqué.

De ces échanges, sont sorties des recommandations.

  • Secundo, les entreprises, les chercheurs et les partenaires doivent ensemble fédérer leurs efforts pour que les produits locaux soient valorisés et mieux viabilisés sur le marché international.
  • Primo, l’Etat doit revoir la formation des agronomes afin de les réorienter au travail sur le terrain, parce que ces jeunes agronomes, sont formés aujourd’hui pour les bureaux.
  • Tertio, l’Etat est invité à organiser tous les acteurs Chercheurs, entrepreneurs et bailleurs– et à les inciter au travail en équipe.

En ce qui concerne la sécurité alimentaire, elle passe par l’autosuffisance alimentaire à en croire ces panélistes. En la matière, ils ont appelé l’Etat, à organiser les jeunes agronomes chômeurs en coopérative en leur attribuant des terres en friche qui sont dans le nord du pays. Selon eux, l’autosuffisance alimentaire passe par la production abondante et l’industrialisation

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