En France, la campagne pour la primaire de la droite (représentée par les Républicains) bat son plein. Si chaque candidat utilise des arguments qu’il juge nécessaire pour remporter cet avant-tour de la présidentielle, un candidat devrait retenir particulièrement l’attention du côté de l’Afrique.
Bien évidemment, il s’agit d’un des favoris de la présidentielle: Nicolas Sarkozy, ancien président de son état, candidat à la succession de François Hollande (que les enquêtes d’opinion n’épargnent guère). Nicolas Sarkozy comme on peut s’y attendre parle beaucoup d’immigration, un des problèmes du pays.
Une fixation sur la démographie en Afrique
Mais ce qui change dans le discours de l’ancien président est sa fixation sur la démographie africaine en elle-même. Sur différents plateaux télé, M. Sarkozy a en effet cité à de nombreuses reprises la démographie africaine, particulièrement celle du Nigéria. Non content de réguler l’immigration dans son pays, (régulation qui, il faut le rappeler, reste un droit de la France) Nicolas Sarkozy s’est donné pour mission de s’en prendre à la démographie africaine qu’il juge trop importante, au point de l’incriminer dans le processus de réchauffement de la planète:
« La première cause de pollution, la première cause de dérèglement, c’est l’explosion de la population qui vit sur la planète. Quand vous pensez que Lagos a 22 millions d’habitants, quand vous pensez que l’Afrique va passer de 1 milliard à 2 milliards 300 millions (…) Vous voyez bien que la première cause de la dégradation de notre environnement, c’est l’explosion de la population. » Pour lui une seule solution : « un organisme mondial dépendant des Nations unies pour surveiller l’évolution de la démographie dans le monde et la mise en place de politiques de gestion de la natalité » a déclaré Sarkozy sur BFM TV
Et pourtant…
Une interprétation assez loufoque des causes du réchauffement climatique, quand on sait, d’après plusieurs études scientifiques, que ce réchauffement reste la conséquence des activités humaines (pollution industrielle, véhicules à essence et autres – et donc sûrement pas la faute des africains -) et non les hommes eux-mêmes. Après la peur de l’Africain, voici donc celle de la fertilité africaine!
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