Registre de la population : un projet en grande dimension pour le développement du Bénin

«La gestion de l’Etat civil, des ressources humaines, du contrôle sanitaire et scolaire », « La gestion statistique, économique, des objectifs  de développement, des finances et de la fiscalité »,  « la gestion du territoire, des identités, des flux migratoires et des actions juridiques », « la gestion des élections, de la maîtrise des conflits et du renforcement de la démocratie ». C’est autant de choses qui pourront être efficacement possible pour le Bénin à partir de la réalisation du « Registre de la Population », un projet porté par deux Béninois, Nazaire et Ulrich Tévi, père et fils qui ont le souci de voir leur pays disposer d’un véritable instrument de développement.

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 « Une nation évolue et prospère grâce à une organisation efficiente de son peuple et de ses institutions ». C’est ce que croient  deux Béninois, Nazaire Tévi, Senior finance manager pour Man Truck & Bus AG, une grande entreprise allemande et son fils Ulrich Vladmir Tévi architecte, ingénieur informatique qui a fait un brillant cycle de formation en Allemagne. Dans une  démarche de contribution au développement de leur pays d’origine, le Bénin, ils viennent de concevoir un projet innovant dénommé « Le registre de la population ». Rencontrés à propos de ce projet déjà présenté aux nouvelles autorités béninoises, les Tévi expliquent de quoi il s’agit.

De la réalisation du précieux instrument

Dans un document résumant tout, les concepteurs du Registre de population devant permettre une meilleure organisation des politiques de développement du Bénin détaillent leur projet. La démarche du projet est organisée en cinq étapes. La première, « Etape primaire ou sociologique » qui impliquera sociologue, psychologues et autres spécialistes de la vie sociale et du comportement humain aux côtés des élus locaux. La seconde étape consistera à examiner et résoudre les «  problèmes et bases d’organisation de la population » afin de  faciliter les enregistrements et surtout la troisième étape, celle de l’« enregistrement de la naissance ». A la phase dite de réalisation, le projet que proposent les Tévi, permettra entre autres, de « moderniser et équiper les mairies en matériels informatiques et d’énergies », de disposer toutes les administrations de « logiciel de gestion administrative et de communication », d’avoir une « Centrale nationale d’informations électroniques et administratives », d’équiper des ministères et des institutions nationales de serveurs-terminaux. Le projet permettra également de procéder à la dénomination des ruelles, rues, avenues, boulevards, places et autres tout en facilitant l’effectivité de l’introduction du système Gps, d’établir des codes postaux des villes. Au terme, chaque Béninois disposera d’un numéro matricule et la reconnaissance administrative et nationale de la personne sera aisée.

Du bien-fondé du projet

« Le Bénin aura tout à gagner en se  dotant d’un mécanisme robuste pour effectuer le recensement de nos citoyens de manière transparente et perpétuelle » jurent les Tévi assurant qu’ils veulent « Faire du Bénin, le pionnier d’une nouvelle méthode de recensement automatique, fiable en Afrique »., Le Registre de la population dont il est question, est selon Nazaire Tévi, « principalement et entièrement un projet d’organisation et de la maîtrise des ressources humaines de la nation ». L’idée renchérit Ulrich, l’architecte, Ingénieur informatique, est d’ « aboutir à une meilleure stratégie de maîtrise des ressources humaines de  notre pays… » Il ajoute que c’est  d’« un réel instrument d’organisation, de  mesure, d’étude, d’analyse et recherche de solutions à la disposition de chaque département, commune, ville, arrondissement, quartier et village dans la réalisation de ses pratiques administratives et de développement » qu’il s’agit. Ceci pour permettre au pays d’avoir la maîtrise de : « La gestion de l’Etat civil, des ressources humaines, du contrôle sanitaire et scolaire », « La gestion statistique, économique, des objectifs  de développement, des finances et de la fiscalité »,  « la gestion du territoire, des identités, des flux migratoires et des actions juridiques », « la gestion des élections, de la maîtrise des conflits et du renforcement de la démocratie ».

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