Secrétariat général adjoint des Nations unies pour la Cop21 : Talon met fin aux ambitions de Yayi

Le candidat du Bénin pour le poste de secrétaire général adjoint des Nations Unies pour la mise en œuvre de la Cop 21 est connu. Il s’agit de Luc Gnacadja. L’ancien ministre de l’environnement a été désigné en Conseil des ministres contre toute attente, alors que l’ex-président Boni Yayi avait affiché toute sa volonté pour briguer ce poste.

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Boni Yayi devra se contenter des ponctuelles sollicitations à lui adressées par les organisations régionales pour observer les élections présidentielles dans différents pays d’Afrique. Son rêve de devenir secrétaire général adjoint des Nations unies pour la mise en œuvre de la Cop 21 vient d’être brisé par son successeur, Patrice Talon dont le gouvernement a choisi, lors du dernier conseil des ministres de faire confiance à un autre compatriote. Il s’agit de Luc Gnacadja, ancien ministre de l’environnement, de l’habitat et de l’urbanisme du général Mathieu Kérékou.

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L’architecte cinquantenaire avait occupé ces dernières années le poste de secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies pour la lutte contre la désertification entre le 1ER octobre 2007 et le 30 septembre 2011. Le ministre des affaires étrangères Aurelien Agbénonci a été instruit pour appuyer cette candidature. Boni Yayi qui a longtemps convoité ce poste le voit filer entre ces doigts pour n’avoir pas réussi à bénéficier du soutien du gouvernement de Patrice Talon. Ce dernier, avait déjà affirmé dans une interview accordée au quotidien français le Monde quelques jours après sa prise de pouvoir, que Boni Yayi devrait aller se reposer après le pouvoir, lorsque le journaliste lui demandait sa position sur cette ambition de son prédécesseur. Les relations entre les deux hommes se sont détériorées depuis 2012 lorsque Patrice Talon a été dépossédé de tous ses contrats avec l’Etat et contraint à l’exil par Boni Yayi. En dépit des tentatives de réconciliation à Abidjan, sous les auspices du président Ouattara, à N’Djamena et malgré le dernier clin d’œil de Boni Yayi aux autorités politiques actuelles qu’il demande de respecter depuis Tchaourou où il était allé pour l’inauguration d’une église, les inimitiés sont restées fortes entre les deux hommes. Et c’est ce qui pourrait expliquer le choix fait par le gouvernement de ne pas soutenir la candidature de Boni Yayi.

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