Bénin : Teriba conclut en beauté sa 1ère décennie de carrière

Tatiana Ahissou, Carine Ahissou et Zékiath Abogourin ont célébré sur scène vendredi 14 octobre 2016 à l’Institut français du Bénin, les 10 ans de vie de ‘’Tériba’’, leur groupe.

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En 2006, un groupe de femmes chanteuses, danseuses et amoureuses de la  percussion se révélait au public avec un album «Gan na ho», le Trio Teriba. Encore au début de leur rêve, Tatiana Ahissou, Carine Ahissou et Zékiath Abogourin ont nourri l’espoir que l’heure sonnera («Gan na ho») et elles vont être confirmées premier groupe emblématique de femmes dans le secteur de la musique au Bénin. 10 ans sont passés et elles l’ont fêté vendredi 14 octobre dernier. C’était au théâtre de verdure de l’Institut français du Bénin à Cotonou où par une dizaine de morceaux, elles ont revisité avec le public, l’itinéraire de cette décennie de parcours musical au bout duquel Teriba est devenu effectivement une fierté nationale.

Au début du spectacle anniversaire, ce fût un autre trio qui performa. Mais plus jeune, très jeune, qui s’inspire beaucoup de leurs grandes sœurs ‘’Teriba’’. Sur un morceau de la chanteuse béninoise Dossi, ces trois jeunes filles accompagnées du jeune homme Marion au piano, ont chanté le courage et la persévérance face à toute épreuve de la vie. De quoi servir une belle introduction pour l’entrée sur scène de Terriba. 10 ans de Teriba, c’est en effet 10 ans de courage et de foi comme le groupe l’avait chanté sur son premier album et exécuté à nouveau vendredi. «Quelles que soient les embûches, notre destin s’accomplira certainement ; l’Eternel est notre sauveur» ont chanté les trois jeunes choristes devenues des voix confirmées de la musique béninoise. Sur scène pour les 10 ans, Tatiana, Carine et Zékiath ont chanté les secrets de leur groupe. C’est la fidélité en amitié, le courage, la foi en Dieu, la culture de paix, la tolérance et l’amour sur lesquels elles sensibilisent également les peuples à travers leurs diverses compositions en goun, yoruba, tori, français et même en créole. Elles ont également rendu un hommage particulier à Angélique Kidjo avec l’un de ses tout premiers morceaux.

Accompagnées vendredi par trois hommes (Lionel à la basse, Henri au solo et Shéyi à la percussion), les chanteuses de Teriba ont montré de la maturité dans leur musique acoustique beaucoup plus inspirée des percussions béninoises même s’il y a certains arrangements purement modernes puisés du Zouk, du Rap et du Soyoyo de l’artiste béninois Roberson Sipa; Teriba, c’est d’abord la polyphonie accompagnée des percussions du Bénin. Gardant toujours cette identité, le trio ne s’est jamais séparé de ses calebasses, tambours, castagnettes et gongs. Ils appariaient comme des instruments témoins de la vie de Teriba. Le public a eu encore du plaisir à les entendre résonner vendredi, sous ces six mains de femmes qui, lorsqu’elles y ajoutent leurs beaux tableaux de chorégraphie suscitent l’envie et ont même amené le Ministre des affaires étrangères Aurelien Agbénonci puis l’artiste Nel Oliver et d’autres personnalités et amoureux des arts de scène sur la piste de danse. Ils ont tous battu des mains, chanté et dansé non seulement sur les morceaux des albums «Gan na ho» et «Akpé» mais également sur quelques uns du troisième disque en cours de production et pour lequel Teriba leur donne rendez-vous pour décembre prochain

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