Audiences publiques en commission budgétaire : Le plaidoyer du secteur privé

Responsables du Conseil des investisseurs privés du Bénin (Cnpb), représentants de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (Ccib) et ceux de la Chambre d’agriculture étaient devant les députés de la commission budgétaire hier, au palais des gouverneurs à Porto-Novo.

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Pour le représentant du Cnpb, des propositions ont été faites pour l’amélioration du climat des affaires et la gouvernance dans le pays. Selon ses propos, le choix du secteur privé est la prise en compte par la loi de finances gestion 2017 des préoccupations exprimées en vue du développement du commerce régional et international, et partant du développement économique de notre pays.

Il n’a pas occulté la conjoncture actuelle caractérisée par le ralentissement des échanges avec le Nigéria suite à la dévaluation de la monnaie nigériane, ce qui crée d’énormes difficultés aux chefs d’entreprises béninois, réduisant ainsi leur contribution fiscale à l’économie nationale. Pour terminer, il a souhaité que la représentation nationale analyse cette situation afin d’y apporter en liaison avec le gouvernement, des solutions idoines. Quant au président des investisseurs privés du Bénin, le projet de budget général de l’Etat, gestion 2017 rentre en droite ligne des ambitions dévoilées par le gouvernement dans la Loi des finances 2016. La poursuite en 2017 de l’application de la mesure de gratuité en ce qui concerne l’enregistrement des actes de mutation, de mutation d’immeuble, de fond de commerce, de meuble et actes de créance antérieurs à la loi des finances rectificative pour la gestion 2016, en est la preuve certaine. Par rapport à l’informel, il a salué la décision gouvernementale de ne pas percevoir auprès des contribuables du secteur informel, qui spontanément, pour la première fois, souscrivent à la déclaration des affaires réalisées au titre de l’exercice antérieur et payent intégralement leurs impôts. Toutefois, il remercie l’Assemblée nationale pour son rôle de contrôle.

« Malheureusement, nous avons régressé de deux places dans le classement doing-business 2017 » précise t-il. Pour lui, c’est la preuve que ce secteur doit mieux s’organiser et travailler tous ensemble afin que les réformes entreprises réussissent. Enfin, il se dit prêt à accompagner davantage pour l’amélioration du climat des affaires

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