Au nombre des ministres qui sont passés hier devant la commission budgétaire de l’Assemblée nationale, figure le ministre des enseignements secondaire technique et de la formation professionnelle, Lucien Kokou. Après plus de trois heures d’horloge d’échanges avec les élus du peuple, le ministre Lucien Kokou a réussi à tirer son épingle du jeu.
A la suite de la présentation des grands axes du contenu de son projet de budget pour la gestion 2017, le ministre des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle s’est prêté aux préoccupations des honorables députés. Au nombre de ces préoccupations soulevées, figure la qualité de l’enseignement. Ils ont également apprécié les efforts que le ministère déploie pour fournir aux enseignants ce dont ils ont besoin surtout du point de vue formation. Ils ont été préoccupés par le débrayage constaté au niveau de l’enseignement secondaire et ont demandé au ministre Lucien Cocou les dispositions qui sont en train d’être prises pour qu’il y ait moins de grève dans le secteur. En réponse à cette préoccupation, le ministre a rassuré les honorables députés que la seule disposition prise c’est le dialogue avec les partenaires sociaux. Le ministre de l’enseignement secondaire a également parlé de la rationalisation de l’utilisation des enseignants. « Ce que nous faisons déjà avec le recrutement de 3432 enseignants et nous allons combler le déficit dans certains départements où le problème se pose avec acuité » a-t-il martelé. Signalons que le projet de budget du ministère des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle est passé d’environ de 61 milliards en 2016 à 78,8 milliards en 2017, soit un léger accroissement lié fondamentalement au prochain recrutement d’enseignants, aux réformes à mettre en place pour améliorer les résultats de nos examens au cours de l’année 2017
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