Bénin: Le député RB Gildas Agonkan parle de son parti et du régime Talon

Invité sur la télévision Canal 3 hier, le député de la Renaissance du Bénin, Gildas Agonkan, a donné son point de vue sur le contenu du projet de loi de finances gestion 2017 envoyé par le gouvernement sur la table des députés et qui fait actuellement objet d’étude en commission budgétaire.

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Bien que l’élu du peuple affirme que son parti d’origine, la Renaissance du Bénin (RB), ne s’est pas encore prononcé sur la position à prendre dans le cadre du vote de ce projet de budget 2017, il a affirmé que sa formation politique est sortie des dernières élections présidentielles avec un léger déchirement, notamment une crise interne qui ne militait pas pour une cohésion réelle au sein du parti.

Selon lui, le parti ne s’est pas encore retrouvé dans le cadre d’une réunion des instances du parti pour donner une orientation claire par rapport à l’action gouvernementale. Mais il reconnaît qu’il y a eu des personnalités politiques qui se sont positionnées tout de suite parce qu’ils se sont vus dans une démarche stratégique avec leur électorat. Il reconnaît toutefois que la classe politique est restée dans une logique d’attentisme.

« Au niveau de notre parti, il y a une discipline rigide. La RB ne s’est pas encore réuni depuis les dernières présidentielles » a-t-il déclaré avant d’affirmer que le pouvoir du président Patrice Talon n’a pas encore posé d’actes de dérapages assez graves pour susciter une rébellion de la part des politiques. « La vraie position sera remarquée au niveau du budget 2017 qui est le premier et vrai budget du gouvernement de la rupture » précise le député RB.

Par rapport au soutien du régime du nouveau départ, le député Gildas Agonkan affirme que, de par sa position de député, les députés RB qu’il côtoie tous les jours au Parlement, dans leur comportement, le choix a été fait d’accompagner le régime de Talon dans sa volonté d’aller de l’avant. Le député RB n’a pas manqué de donner sa position personnelle sur les dossiers Sébastien Ajavon,la crise universitaire sans oublier la morosité économique ambiante.

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