Le retour à la normale des activités au ministère de la Justice, de la Législation et des droits de l’homme ne sera finalement que pour vingt-quatre (24) heures. Après la suspension vendredi 25 novembre dernier par les magistrats de leur motion de grève de soixante-douze (72) heures lancée le mardi dernier, un autre mouvement de cessation de travail également pour soixante-douze (72) heures débute demain mardi 29 novembre à 00 heures pour prendre fin jeudi 1er décembre prochain à minuit.
Ce nouveau mouvement de grève est déclenché par les travailleurs. A travers cette grève de soixante-douze (72 heures), le personnel entend signifier son mécontentement et dire sa désapprobation contre certaines décisions prises récemment par le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, de la Législation et des droits de l’homme, Me Joseph Fifamè Djogbénou.
A en croire le Secrétaire général du Syndicat des travailleurs du ministère de la Justice, Kuassi Cakpo Bessé, le personnel reproche, entre autres, au ministre de la Justice la non application de la clé de répartition des primes adoptée de commun accord par les syndicats de la maison justice. Les travaileurs s’insurgent contre des mutations opérées de façon unilatérale par l’autorité ministérielle. « Il y a une commission qui est chargée d’étudier les affections (…), mais il – le ministre- reste dans son bureau, entre les quatre murs, il procède à des affectations seul, sans passer par la commission », a dénoncé le syndicaliste.
Le Sg Cakpo Bessé est convaincu de ce que ces affectations opérées récemment l’ont été sur la base d’un « système de parrainage », il les dénonce. Et « Tant qu’il y aura des mutations en dehors de la commission, les syndicalistes ne seront jamais d’accord », prévient-il.
Laisser un commentaire