Bénin : Le dispositif sécuritaire du port fait ses preuves

En l’espace de trois semaines, l’Unité mixte de contrôle des conteneurs (Umcc) au port de Cotonou a effectué deux grosses prises de cocaïne. Le dispositif sécuritaire mise en place par les autorités compétentes donne ainsi des gages d’efficacité.

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Nouvelle grosse prise de cocaïne au port de Cotonou. 54 kg de drogue découverts dans un conteneur en provenance du Brésil qui appartiendrait à des opérateurs économiques indiens. Annoncée par quelques journaux dans leur livraison de ce mardi 22 novembre 2016, la nouvelle a été confirmée par le procureur de la république près le tribunal de première instance de Cotonou. « Hier encore 21 novembre 2016, il a été découvert dans la journée, dans un conteneur de sucre, en provenance du Brésil, un sac contenant 48 plaquettes de produit d’un poids total de 54 kg. Les premiers tests réalisés indiquent qu’il s’agit de la cocaïne. », a annoncé le procureur Badirou Lawani dans une déclaration de presse ce mardi.

« Les analyses sont en cours pour confirmer la nature réelle de ce produit au niveau du laboratoire national des stupéfiants et de toxicologie, a-t-il poursuivi. Une enquête est en cours, menée par l’Ocertid et la gendarmerie maritime pour interpeler les auteurs de ce trafic et les présenter à la justice dans les plus brefs délais ». De sources concordantes, l’on apprend que cette forte quantité de drogue a pu être interceptée grâce à la Dsld. Les services de renseignement béninois ont mis la puce à l’oreille des agents de l’Unité mixte de contrôle des conteneurs, qui sont à leur tour descendus sur le terrain pour mettre la main sur le produit prohibé. D’ailleurs, renseignent nos sources, la Direction des services, de la logistique et la documentation (Dsld) de la présidence de la république est partie prenante de l’Umcc. A travers ses missions régaliennes, la Dsld travaille donc en parfaite intelligence avec les autres composantes. Dans ce cadre, elle peut obtenir des renseignements et les mettre à la disposition des autres composantes de l’Umcc pour les besoins de recherche de produits prohibés. Pour rappel, grâce à cette même collaboration, 18 kg de cocaïne ont été découverts le 28 octobre dernier, dans un conteneur destiné à l’hommes d’affaires béninois Sébastien Ajavon. Cependant, à ce niveau, les véritables propriétaires de ces 18 kg de cocaïne restent à trouver. Puisque que, après huit jours de garde à vue, Sébastien Ajavon, qui crie au complot, a été relaxé par la juge, au bénéfice du doute. Tout compte fait, le dispositif sécuritaire du port a permis de stopper l’évolution de ces importantes quantités de drogue dans le circuit criminel❒

Intégralité de la déclaration du procureur de la République

  1. Arrestation de 54 kg de cocaïne au Port

Il y a à peine trois semaines, une affaire de 18 kg de cocaïne découverts dans un conteneur au Port de Cotonou a défrayé la chronique. Des supputations sont allées, mais la constance est que le trafic favorise le blanchissement de capitaux et entretient des réseaux criminels et terroristes.

Le 21 novembre 2016, il a été découvert dans la journée dans un conteneur de sucre en provenance du Brésil, un sac contenant 48 plaquettes de produits d’un poids total de 54 kg. Les premiers tests réalisés indiquent qu’il s’agit de la cocaïne. Les analyses sont en cours pour confirmer la nature réelle de ce produit au niveau du Laboratoire national des stupéfiants et testicologie. Une enquête est en cours menée par l’Ocertid et la Gendarmerie maritime pour interpeller les auteurs de ce trafic et les présenter à la Justice dans les plus brefs délais.

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Au-delà de toute considération, le constat est que ce trafic trouble l’ordre public, économique et social de notre pays et impacte négativement son image. Cette situation nous interpelle tous. Pour sa part, la Justice béninoise compte jouer son rôle dans la répression de cette forme de criminalité.

  1. Dossier Segub

Le dossier Segub, après le dépôt du rapport d’expertise qui a constaté que les irrégularités et des malversations ont été commises par certains acteurs dans la filière des véhicules d’occasion, le parquet a chargé la sous-direction des affaires économiques et financières ex-Daef de mener une enquête. A l’issue des investigations, une trentaine de personnes mises en cause ont été déférées au parquet le 16 novembre 2016.

Une information a été ouverte contre ces personnes devant le juge du 5ème cabinet d’instruction qui, après les avoir inculpées, les a renvoyées devant le Juge des libertés et de la détention. A l’issue des débats devant cette juridiction, 6 inculpés sont placés sous mandat de dépôt, 24 autres sous contrôle judiciaire dont certains après avoir, soit librement payé la moitié du montant mis à leur charge, soit affecté un bien immeuble en garantie conformément aux textes en vigueur. L’information suivant son cours, l’opinion sera située sur la responsabilité incombant aux différents inculpés

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