Depuis l’intervention russe en Syrie, la donne a changé. Les djihadistes sont en déroute et l’armée syrienne fidèle à Bachar Al Assad gagne depuis du terrain, y compris dans l’emblématique ville d’Alep.
Galvanisée par ces « succès », la Russie de Vladimir Poutine montre depuis ses muscles. Bon nombre d’observateurs ont été frappés par le matériel russe, et plusieurs pays surfent depuis sur la vague de rapprochement d’avec Poutine.
L’Iran, l’Egypte, les Philippines puis plus tardivement la Turquie se sont logiquement rapprochés de la Russie, qui pour chercher des appuis contre les occidentaux menés par les USA, qui pour acheter des armes.
Dans ce processus, la Libye n’échappe pas à une tentative de rapprochement. Ou du moins, le camp du maréchal Haftar, l’un des hommes forts de la Libye.
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Haftar nouvel homme fort?
Et pour cause, celui qui contrôle une bonne partie du pays et certains puits pétroliers effectue sa deuxième visite en Russie, la première officielle. Il a rencontré deux ministres clés, celui de la défense, Sergueï Shoïgou, et celui des affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
D’après des indiscrétions de la presse russe, l’homme serait venu solliciter le soutien militaire de la Russie, pour des achats d’armes, et si possible des raids aériens comme ceux en cours en Syrie.
Pour rappel, le maréchal Haftar a récemment reçu le soutien de l’Egypte, qui s’est également rapproché de la Russie et de l’Iran.
Poutine va t-il apporter son soutien à ce dernier? Rien n’est encore sûr. Toutefois le président russe avait vivement critiqué à de nombreuses reprises, l’intervention de l’Otan en Libye.
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