Par lettre circulaire N° 713/Dges/ Mesrs /Depes/Sa du 28 octobre 2016, Le nouveau Directeur Général de l’Enseignement Supérieur (Dges), le professeur Jean-Baptiste Mensah a invité les promoteurs des Etablissements Privés d’Enseignement Supérieur à une réunion de prise de contact à l’Isba. Les promoteurs ont répondu massivement présents à l’appel du Dges.
La réunion a démarré par la présentation du nouveau Dges aux promoteurs, les missions de la Dges ont fait l’objet d’échanges. Après les discussions, un promoteur, en l’occurrence le représentant de Hecm a voulu savoir ce qu’il en sera des examens nationaux de licence et de master dont le Dges a parlé dans son allocution. Suite aux éclairages du Dges, tous les promoteurs qui sont intervenus ont dénoncé ce plan conçu par le ministère pour fragiliser le système éducatif béninois dans le secteur de l’enseignement supérieur sauf un seul dont l’établissement est bien connu du grand public. Ce dernier a estimé que seul le gouvernement a le monopôle de la politique de l’éducation et peut adopter la politique qui lui semble bonne et que ceux qui ne s’y retrouvent pas n’auront plus qu’à fermer leurs portes et aller ailleurs. Un autre promoteur a posé au Dges, la question de savoir si les examens nationaux projetés concernent uniquement les étudiants des Etablissements Privés d’Enseignement Supérieur ou si les étudiants des Universités publiques aussi sont concernés. Le Dges très embarrassé a évité de répondre à cette question et a dit qu’il va rencontrer les recteurs.
A une question dont la réponse devrait être oui ou non, le tout nouveau Dges n’a pu dire oui ou non, ce qui a créé une tension perceptible dans l’amphithéâtre de l’Isba. Les propos outrageants de ce promoteur qui a pris fait et cause pour le gouvernement en ont rajouté à l’absence de précision du Dges et à la précipitation qui a transformé une réunion de prise de contact en une séance pour créer une commission devant réfléchir sur les examens nationaux de licence et de master que le ministère projette d’organiser. A la sortie de la réunion, beaucoup de promoteurs ont déploré cette façon de faire avaler des couleuvres à des chefs d’entreprises qui sont des partenaires crédibles du système éducatif béninois. Les jours à venir s’annoncent donc difficiles dans les relations entre les nouvelles autorités et l’immense majorité des promoteurs d’Etablissement Privé d’Enseignement Supérieur
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