La population du département du Couffo n’approuve pas la décision du régime de la Rupture et du Nouveau départ de supprimer purement et simplement le centre universitaire d’Aplahoué. Ce mercredi 23 novembre 2016, à travers une marche sur la Préfecture du département du Couffo, elle a clairement marqué son opposition à cette décision de suppression.
La population s’oppose à la fermeture parce qu’estimant que cette décision de supprimer le centre universitaire d’Aplahoué est contraire à la décision du conseil des ministres du 27 juillet 2016 et le décret n°2016-638 du 13 août 2016 portant création de quatre (04) universités nationales en République du Bénin. Selon la population, dans le compte rendu conseil des ministres et le décret portant création de quatre (04) universités nationales en République du Bénin, il n’a jamais été question de fermeture. Il a plutôt été indiqué que le centre universitaire d’Aplahoué qui abrite l’ex-Faculté des lettres arts et sciences humaines (Flash) devrait être rattaché à l’Université d’Abomey-Calavi, première université nationale du pays.
Le Dc/Mers, cible des manifestants
Alors que la population était pour le rattachement à l’Uac, la correspondance n°3902/MESRS/DC/SGM/SA du 24 octobre 2016 signée par le Directeur de cabinet du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Bienvenu Koudjo, leur annonce sans autre forme de procédure, la suppression du centre universitaire d’Aplahoué. C’est une décision inacceptable pour la population qui voit derrière, la main du Dc Bienvenu Koudjo. Lors de la marche de ce mercredi, elle s’en est vertement prise à lui. « Nous tenons à réaffirmer que M. Koudjo, directeur de cabinet, n’est pas au-dessus du Président de la République, ni au-dessus du conseil des ministres », ont déclaré les marcheurs par la voix de leur porte-parole, Abraham Hounguè, président des associations de développement du Couffo. Ils appellent donc le Président de la République à intervenir.
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