Les vingt-et-un (21) étudiants de l’ex-Faculté des Lettres arts et sciences humaines exclus en juillet dernier de l’Université d’Abomey-Calavi pour une durée de cinq (05) ans peuvent retrouver le sourire.
En effet, ils peuvent s’inscrire dès cette rentrée académique 2016-2017 dans une université publique, précisément à l’Université de Parakou pour poursuivre leurs études supérieures. Selon des informations concordantes et confirmées par le Directeur de cabinet du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, les vingt-et-un (21) apprenants de l’ex-FLASH/UAC parmi lesquels des responsables des associations faîtières d’étudiants ont en effet été autorisés à remplir les formalités d’inscription dans la 2ème plus grande université nationale sise à Parakou dans la partie septentrionale du pays. Cette autorisation d’inscription est, à en croire nos sources, consécutive à plusieurs tractations menées par les autorités.
Un folklore gouvernemental
Cette autorisation d’inscription à l’Université de Parakou n’est cependant une grande nouvelle selon les étudiants concernés. Pour eux, la décision est simplement et purement un folklore qui ne saurait les réjouir. Car, souligne l’ex-président de l’Union nationale des étudiants du Bénin (UNEB), Nicolas Zinsou, la sanction d’exclusion prononcée contre les vingt-et-un (21) ne concernait que les facultés de l’Université d’Abomey-Calavi.
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Il faut rappeler que la décision d’exclusion des vingt-et-un (21) étudiants a été prise par le conseil pédagogique de ladite faculté érigé en conseil de discipline lors de sa séance du 5 juillet 2016 et entérinée par arrêté rectoral N°070-16/UAC/SG/VR-AARU/SA. Il leur est reproché des faits de boycott de la composition, d’incitation au boycott de la composition, d’instauration d’un climat de trouble en salles d’examens, de violence préméditée et d’incitation à la violence, au terrorisme et à agression caractérisée. Lesquels faits ont été enregistrés lors des mouvements de protestation consécutifs à la décision du décanat de l’ex-FLASH de ne pas organiser une session de rattrapage au profit des apprenants.
Indiquons que lors de ces mouvements plusieurs actes de vandalisme ont été enregistrés. Prétextant de ces actes, le gouvernement en octobre dernier a décidé d’interdire toutes les activités des organisations et associations faîtières des étudiants dans les universités nationales.
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