Décision contre Cajaf-Comon-Socotrac: les employés dénoncent un acharnement contre ajavon

Les dernières décisions prises par les autorités de la douane béninoise à l’encontre de la Société de courtage de transit et de consignation (Socotrac) ne sont nullement approuvées par les employés de société.

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A la faveur d’une déclaration de presse ce jeudi 1er décembre 2016 à la Bourse du Travail à Cotonou,  ces travailleurs contraints au chômage sont montés au créneau pour crier leur mécontentement et leur désapprobation.

Lors de cette sortie, les travailleurs du groupe Cajaf-Comon-Socotrac ont dénoncé la décision de suspension du terminal à conteneur et de l’agrément accordé à la société Socotrac appartenant à l’homme d’affaires Sébastien Germain Ajavon. Pour les employés du groupe Cajaf-Comon-Socotrac, ces décisions qui font suite à l’affaire des 18 kg de cocaïne pure découverte fin octobre dernier dans un conteneur de gésiers destiné à la société Cajaf-Comon sont simplement un acharnement.

« Comment comprendre que malgré la décision de justice, le Directeur Général des Douanes et Droits Indirects se réfère à un prétendu procès verbal de découverte pour suspendre successivement notre terminal à conteneurs puis l’agrément accordé à la société Socotrac ? », ont-ils interrogé avant de revenir à l’essentiel pour eux. Lequel se résume en la « préservation des emplois, des libertés individuelles et collectives acquises de hautes luttes par les travailleurs ».

Insurrection et exigences

Désormais inscrits sur la liste des chômeurs avec la suspension du terminal à conteneur de la société Socotrac et convaincus de la thèse de l’« acharnement »,  les salariés du groupe Cajaf-Comon-Socotrac voudraient donc « prendre le peuple béninois tout entier à témoin de la mise en œuvre flagrante d’un plan ostensible ourdi par des mains de plus en plus visibles contre Sébastien Ajavon et les travailleurs de ses différentes sociétés ». Aussi, s’insurgent-ils contre ce qu’ils appellent « assassinat économique visiblement programmé » avant d’exiger du Directeur Général des Douanes et Droits Indirects « l’annulation immédiate de la suspension du terminal à conteneurs et de l’agrément de la société Socotrac ». Ils exigent également la sécurité et la protection de tous les investisseurs béninois et étrangers créateurs d’emplois. Les employés du groupe Cajaf-Comon-Socotrac se sont, par ailleurs, penchés sur les récentes décisions conservatoires prises par le président la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) contre certains organes de presse.

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Ils estiment que ces décisions sont arbitraires. Raison pour laquelle ils exigent   la réouverture sans condition des chaînes Sikka TV, radio Soleil Fm et de tous les autres médias suspendus et appellent au sens de responsabilité du Président de la République dont le souci premier devrait être la préservation de la paix, de la quiétude, de l’union et du progrès des filles et des fils de ce pays.

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