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Ecoles turques en Afrique : les vérités du directeur Osman Arslan sur l’Ufuk Bénin

Par Franck Dossi
il y a 4 ans
(Tout le monde en parle)
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Installé au Bénin depuis 2012 avec sa famille, Osman Arslan, de nationalité turque, est le directeur de “Ufuk” Bénin, une école privée internationale de la capitale économique du Bénin (Cotonou). Dans une interview accordée à nos confrères du journal La Guérite, il expose la raison d’être de l’établissement et la qualité de l’enseignement dispensée aux apprenants: “La garantie d’un meilleur avenir est notre objectif”

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La guerite : Bonjour M.  Arslan et merci de nous présenter votre établissement.

Osman Arslan : C’est une école privée ouverte ici au Bénin en 2006 dépendant d’une société 100% béninoise qui agit à titre investissement privé avec des actionnaires béninois et français. Donc, c’est une société 100% béninoise qui gère l’école.

Ah bon! On pensait que c’était une équipe turque?

Voilà, permettez moi s’il vous plaît d’éclaircir une chose importante. Le personnel turc embauché dans notre établissement ne représente que 10% de l’effectif du personnel. Le reste du personnel, c’est des Béninois. Parmi les actionnaires de cette société, il n’y a même pas un seul Turc. Même le directeur général, les enseignants turcs et moi même en tant que directeur, nous sommes tous des contractuels, c’est-à-dire que nous signons à durée déterminée. Cette école n’est pas une école consulaire. Nous n’avons aucun rapport avec l’ambassade de Turquie ou l’État turc à part les citoyens qui demandent des services au niveau de l’ambassade de Turquie au Bénin pour des papiers personnels.

On a constaté que vous obtenez de bons résultats aux examens nationaux. Quel est votre secret ?

Comme vous le savez, le slogan de notre établissement c’est “la garantie d’un avenir meilleur”. Donc, avant tout, nous recrutons le personnel qualifié et expérimenté. La rigueur dans le suivi des enfants c’est-à-dire, chaque professeur titulaire de la classe a l’obligation d’aller chez l’élève pour voir dans quel milieu l’enfant vit. Donc, nous organisons des visites des parents d’élèves. Pour mettre au niveau certains enfants qui n’ont pas la même compréhension que les autres, nous organisons des cours d’appui supplémentaires. Également, comme nous avons changé de siège, du camp Guézo à Akpakpa, nous offrons une possibilité de transport aux parents d’élèves. Dans notre école, au primaire par exemple, on met l’accent sur l’enseignement des langues anglaise, turque et aussi l’apprentissage de l’informatique. Beaucoup d’activités socio-éducatives et culturelles et des activités de brassage culturel y sont aussi menées.

Peut-on avoir une idée des résultats aux différents examens ?

Au BAC 2016, nous sommes là 3ème école au plan national avec un pourcentage de 86,67% d’admission et nous sommes la première école au plan départemental, c’est-à-dire dans les départements de l’Ouémé et du Littoral

Les élèves participent aux différents clubs de l’école (Capoera- Science en Anglais-Média…) organisés à leur intention. Il y a aussi des activités scolaires et parascolaires.

2012: Médaille de bronze obtenue aux États-Unis à l’issue de l’exposition du projet ISWEEP, un projet environnemental.

2015: Médaille de bronze obtenue au Nigeria à l’issue OPAM( Olympiade Panafricain de Mathématique).

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