Au Mali, la tension entre le gouvernement et les pays de l’Union européenne est montée d’un cran sur le dossier d’expulsion des migrants de nationalité malienne.
En effet, après avoir annoncé dans un premier temps avoir signé un accord avec le Mali, l’Union européenne a été confrontée aux premières difficultés entre les pays membres et le pays de l’Afrique de l’Ouest.
Il faut dire que le peuple malien, plus précisément les ressortissants de l’extérieur ont fait pression sur le gouvernement d’IBK pour que cette disposition soit renégociée. A tel point que le gouvernement a dû dans un premier temps s’expliquer, avant d’affirmer n’avoir pas encore conclu un accord définitif avec les pays de l’Union Européenne.
La situation se complique
Mais la tension est montée d’un cran entre le Mali et la France avec l’expulsion de migrants maliens. Si l’expulsion en soi n’est pas condamnable selon le gouvernement malien, il est reproché aux autorités françaises de n’avoir pas attendu le laissez-passer malien avant d’expulser les ressortissants du pays (ses ressortissants n’ayant pas non plus de passeport valides).
En lieu et place du document malien, un laissez-passer dit européen a été délivré aux expulsés. Ce que rejette catégoriquement le Mali, qui a décidé de refouler ses ressortissants vers la France:
« Pas question d’accepter des reconduites avec des laissez-passer européens, seuls les documents maliens sont valables » peut-on lire dans le communiqué officiel du gouvernement malien.
Pour le moment le gouvernement français n’a pas réagi à cette situation.
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