Bénin : L’Afefrs œuvre pour une meilleure représentativité des femmes au niveau supérieur

L’Association des femmes pour l’éducation, la formation et la recherche scientifique au Bénin (Afefrs-Bénin), a organisé, mercredi 28 décembre 2016, une conférence-débat, sur le thème : « Valorisation de la carrière scientifique » à l’Université d’Abomey-Calavi. A travers cette conférence-débat, ces femmes veulent mettre à nu  leurs difficultés auxquelles elles sont confrontées tant dans l’enseignement que dans la recherche scientifique afin d’apporter une solution.

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Promouvoir la mise en place d’un réseau de solidarité entre femmes, contribuer à accroître les chances de réussite des filles, encourager les initiatives de promotion des Enseignantes-Chercheurs, sensibiliser l’opinion publique à l’importance de former des femmes scientifiques. Tels sont les objectifs de l’Association des femmes pour l’éducation, la formation et la recherche au Bénin (Afefrs-Bénin). Elles l’ont fait savoir hier mercredi 28 décembre 2016 au cours d’une conférence-débat, à la salle de conférence de la Faculté des sciences agronomiques (Fsa) de l’Université d’Abomey-Calavi. Malgré les efforts déployés par les autorités, l’on observe une faible représentation des filles dans les filières scientifiques dans l’enseignement supérieur. C’est pour parer à cet état de chose que ladite association à organisé cette conférence-débat. Venues des Universités du Bénin, avec à leur tête Sylvie Hounzangbé, professeur à la Fsa, ces femmes ont exposé les difficultés qui sont les leurs tant dans l’enseignement que dans la recherche scientifique. Selon elles, c’est ce qui justifie la faible représentativité des femmes (moins de 10%) au niveau de l’enseignement supérieur. Dans son allocution, la présidente de l’Afefrs a expliqué que les résultats issus des travaux de l’atelier du groupe de travail des femmes scientifiques du Réseau africain des académies des sciences, tenu du 4 au 5 août 2016 à Naïrobi au Kenya, sont éloquents en la matière. La représentativité des femmes dans les différentes académies reste très faible (inférieur à 10%). Elles estiment que les femmes ne participent pas aux prises de décisions et les activités des femmes scientifiques ne sont pas visibles. « Il est donc temps que ces comportements changent dans notre société » a-t-elle martelé. Le président de l’Académie nationale des sciences arts et lettres du Bénin (Ansalb), le Professeur Norbert Hounkonnou a encouragé ces femmes dans ce combat avant de leur demander de se mettre davantage au travail. Car leur renommée sur le plan international passe par le travail et  par les publications des articles sur l’échiquier  international. Il a promis les accompagner pour l’atteinte de leurs objectifs.

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