Bénin : «Toutes les communes auront des classes sportives», Alexis Acakpo

Créé en 2010, l’Office béninois du sport scolaire et universitaire a à sa tête depuis le 28 septembre 2016 un nouveau directeur, Alexis Acakpo. Dans cet entretien, il nous parle de ses projets pour redorer le blason du Sports Scolaire et Universitaire. Ces projets qui seront enclenchés cette année qui vise la promotion du sport à la base.

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Monsieur le Directeur, faites nous part de vos projets

Nos projets phares, il y a des projets d’installation des classes sportives dans toutes les communes du Bénin. A côté de ça, nous avons le projet que nous appelons projet jeune officiel. Il s’agira d’inciter les jeunes au métier du sport parce que vous n’êtes pas sans savoir qu’à part Bonaventure Codjia il n’y a plus une émergence d’une classe d’arbitre Internationale. Alors que si nous partons de la base, nous formerons les jeunes à l’arbitrage à l’organisation au Coaching depuis la base, je crois que dans 10ans 20ans nous aurons des officiels vraiment performants. C’est dans ces domaines que la Côte d’Ivoire et la France vont nous envoyer des experts pour encadrer les équipes que nous aurons ici. Il existe désormais une convention entre la Côte d’Ivoire et le Bénin et c’est d’ailleurs pour ça qu’on était en visite en Côte d’Ivoire du 27 novembre au 3 Décembre 2016 dernier. La Côte d’Ivoire a accepté partager ses expériences avec nous, l’Oissu (l’Office ivoirien des sports scolaires et universitaires) créé en 1962 aaujourd’hui 56 ans d’expérience dans le domaine du sport scolaire et Universitaire. La Côte d’Ivoire a accepté envoyer des experts dans le domaine du sport scolaire et universitaire, former les nôtres ici dans une relation bilatérale.

Qu’en est-il des classes sportives?

Nous avons suspendu les classes sportives parce que la manière dont elles sont organisées ne respecte pas forcément notre vision, à la nouvelle vision que nous avons pour les classes sportives. Avant, il n’en existait que 12 aujourd’hui nous partons jusqu’à 80. C’est-à-dire toutes les communes auront les classes sportives, non seulement mais il y aura des classes universitaires. En tout 80 pour animer le sport à la base au niveau scolaire et universitaire. Je crois que dans cette nouvelle logique, il faut qu’on parte de l’existant. De l’existant on va redéployer le personnel, on va redéployer les enfants pour prendre corps avec le nouveau programme.

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Que comptez-vous faire pour que le sport universitaire retrouve ses lettres de noblesse?

C’est de replacer le sport universitaire dans ses attributs .Il faut remettre les choses à leur place. Vous n’êtes pas sans savoir qu’il y a de cela 10 ans, c’est le sport universitaire qui fournissait à l’État national de grands sportifs mais depuis des années ça va en decrescendo. D’ailleurs dans les jours qui viennent à partir de l’année 2017, des experts viendront faire des détections pour former les jeunes sportifs. Ce ne sera plus des équipes universitaires formées sur la base du  copinage. Nous allons former des jeunes, qui seront intégrés dans les différentes équipes.

Comment comptez-vous associer les différentes fédérations pour atteindre vos objectifs ?

Je crois que nos différentes fédérations doivent se sentir en joie et en sécurité désormais par le biais de l’Obssu. L’Obssu se présente désormais comme une porte d’entrée de ces fédérations au niveau des écoles et des universités. Nous, allons assurer la formation des jeuns et les fédérations vont les prendre en charge. Les fédérations doivent nous aider à ce que nous ayons plus de moyens pour former la base. Je demande aux fédérations de nous venir en aide, de venir pour qu’on se donne la main pour relever le niveau des sports à la base. Le ministre des Sports Oswald Homéky l’a martelé à plusieurs reprises : « plus de différence entre les différents sports ». Il n’y a plus de sport roi, mais si dans une zone il y a un sport privilégié par la population, on va promouvoir le sport dans cette zone. Nous sommes en train de faire l’état des lieux, nous sommes en train de faire des missions sur le terrain pour démarrer 2017 sur les chapeaux de roue. Nous demandons aux parents de laisser chaque enfant développer ses talents, de laisser libre cours à l’expression des talents des enfantsr

Réalisation : Arthur Sélo

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