Bénin: Le gouvernement opte pour une gestion moderne des aéroports

Déterminé à voir un Bénin prospère, le gouvernement  du président Patrice Talon a décidé d’engager des réformes dans maints domaines. 

Lors du conseil des ministres du 11 janvier, le gouvernement a pris la décision de mettre en concession les aéroports du Bénin. Réforme salutaire dont le ministre des infrastructures et des transports(Mit) Hervé Hêhomey a exposé le bien fondé au cours d’une conférence de presse qu’il a donnée hier à son ministère. Les réformes engagées par le gouvernement Talon n’épargnent aucun secteur. Lors du conseil des ministres du 11 janvier dernier, le gouvernement avait pris la décision de résilier le contrat de délégation des activités aéronautiques nationales et mise en concession de la gestion de l’aéroport international de Cotonou et des aéroports secondaires.

Cette réforme ne devrait plus tarder à être mise en application. C’est pourquoi hier, le ministre Hêhomey a animé une conférence de presse pour expliquer le bien fondé de la réforme et dissiper les inquiétudes. Il rassure que le Bénin est dans un mouvement d’ensemble en initiant cette réforme dans le domaine aéroportuaire. Avant lui, des pays comme le Togo, le Gabon, la Mauritanie, le Cameroun, la Côte d’Ivoire et même le Sénégal l’ont déjà fait. En mettant cette réforme en œuvre, le gouvernement est guidé par le seul souci de rendre plus moderne et plus performante la gestion de nos aéroports. Cette décision offre plusieurs avantages. Elle permettra, entre autres, de mettre un terme aux dysfonctionnements fréquents observés au niveau des aéroports et une plus grande sécurisation de la plate forme aéroportuaire.

En vérité, explique le ministre, cette réforme ne signifie nullement que le Bénin quitte l’Asecna mais concède ses prérogatives commerciales à des sociétés privées. Cette organisation panafricaine reste toujours présente dans l’architecture aéroportuaire du pays où elle retourne à son rôle principal qui est de garantir la sécurité au niveau des aéroports. Avec cette réforme, les aéroports du Bénin retrouveront leurs lettres de noblesse et celui de Cotonou surtout, devrait logiquement sortir de la « liste noire » où il se trouve actuellement.