Enseignement primaire: Le mouvement de grève diversement suivi

Prévue pour ce mardi 17 janvier 2017, la grève de 48 heures décidée par les 81 secrétaires généraux des syndicats des enseignements maternels et primaires, n’a pas été suivie sur toute l’étendue du territoire national.

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Si les enseignants de Porto-Novo, se sont abstenus d’aller au cours, ceux de Lokossa, selon l’information rapportée par nos confrères de la télévision privée Canal 3 Bénin, ont quant à eux pris le chemin de l’école dans la matinée de ce mardi. Isaac Kodjo, instituteur à l’Ecole primaire publique (Epp) guinkommey, estime qu’à son arrivée il a constaté que ses collègues étaient tous présents.

« Je suis venu constater si le mouvement de grève serait suivi mais j’ai été surpris de voir les enseignants présents » ajoute-t-il. Epiphanie Cossi, institutrice dudit Epp, précise quant à elle qu’ils ont décidé en leur sein de venir au cours mais de renvoyer tous les retraités qui viendront. « Car laisser les enfants c’est une perte » a-t-elle déclaré. Raison pour laquelle je suis venue ce matin pour dispenser les cours à mes élèves.

Abondant dans le même sens, Thierry Dossa, un syndicaliste, estime que les enfants ne sont pour rien dans cette grève. « C’est pourquoi nous avons décidé de faire cours » a-t-il mentionné. Cette journée du mardi était pour les enseignants et les élèves de cette commune une journée de cours comme les autres. Il faut souligner que les 81 secrétaires généraux exigent entre autres le retrait des anciens inspecteurs recrutés, la prise des arrêtés du décret portant statuts particuliers des corps des personnels enseignants de la maternelle et du primaire, des mesures pour mettre fin aux différents travaux de reversement et la relecture du décret 2015-373 du 24 juin 2015 portant statut juridique d’emploi des agents contractuels de l’Etat

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