Entretien du réseau routier : Bilan satisfaisant de la campagne d’urgence de 2016

Dans le cadre du programme d’urgence d’entretien en régie du réseau routier phase opérationnelle au titre de la campagne 2016, le Directeur général des infrastructures, Jacques Ayadji, a eu hier, une séance de travail avec les membres de la Commission nationale de suivi et de supervision des travaux. Objectif : faire le point d’exécution des travaux.

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Les Directions départementales des infrastructures et des transports ont des motifs de satisfaction en ce début d’année 2017. Le programme d’urgence d’entretien en régie du réseau routier phase optionnelle campagne 2016 dont elles ont eu à charge l’exécution des travaux a été une réussite. La quasi-totalité des 4507 kilomètres linéaires de pistes réparties sur l’ensemble du territoire à elles attribués conformément à la décision du conseil des ministres du mercredi 12 octobre 2016 a été remis en état. Selon le point d’exécution présenté par les directeurs départementaux des infrastructures et des transports hier, jeudi 19 janvier 2017, lors d’une séance de travail présidé par le Directeur général des Infrastructures, président de la Commission nationale de suivi et de supervision des travaux, Jacques Ayadji, sur les 4507 kilomètres à entretenir seulement 49 kilomètres dans les départements du Borgou et de l’Alibori n’ont pu l’être. Et ce, nonobstant le délai très court, l’inexistence en qualité et en quantité suffisante des engins de terrassement et la présence d’eau, d’affleurements rocheux ou de cuirasses latéritiques sur certains axes. Et c’est à juste titre que le Directeur général des infrastructures, lors de la séance de bilan, leur a décerné son satisfecit. « Le défi a été grand et sans fausse modestie, on peut être fier de l’avoir tous relevé », s’est réjoui Jacques Ayadji qui a remercié tous les acteurs impliqués de près ou de loin.

Les bénéficiaires aussi satisfaits mais…

Tout comme la Direction générale des infrastructures et les autres membres de la Commission nationale de suivi et de supervision des travaux, les bénéficiaires sont satisfaits de l’exécution du programme. Cela d’autant plus que les travaux ainsi exécutés vont leur permettre de convoyer les produits agricoles, principalement le coton produit des marchés autogérés vers les usines. « Ces pistes vont nous faciliter la tâche », a laissé entendre Mohamed Alitonou, représentant des transporteurs qui remercie le gouvernement du Président Talon pour cet effort.

Cependant cet effort n’est pas suffisant et les représentants de l’Association interprofessionnelle du coton (Aic) l’ont clairement fait savoir. Le besoin de 8000 kilomètres de linéaire exprimés par les populations n’a pas été entièrement satisfait par le programme. L’état de certains axes du réseau routier classé et de certaines pistes desservant les points de collecte du coton qui n’ont pas été pris en compte a été déploré. C’est le cas des axes Kouandé-Brignamarou, Djougou-Banikoara et Kota-Kouandé-Péhunco-Guessou/Sud dans le département de l’Atacora et de la Donga, Nikki-Kalalé et Guessou/Sud-Sinendé dans le département du Borgou et de l’Alibori qui sont déjà en cours de réfection.

Les bénéficiaires ont également déploré n’avoir pas été associés à la phase finale d’identification des 4507 kilomètres entretenus.

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Ces différentes doléances  des bénéficiaires ne sont pas tombées dans des oreilles de sourd. Le Directeur général des infrastructures ayant été déjà instruits à leur prise en compte lors de la préparation des prochaines campagnes.

L faut souligner que d’un montant de un milliard deux cent quarante millions huit cent mille (1 240 800 000) FCFA, le programme a été financé par le fonds routier à titre exceptionnel

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