Afin de permettre une meilleure gestion des affaires publiques au niveau local, des délégations du programme de Participation citoyenne aux politiques publiques locales (PartiCip), ont sillonné vingt-cinq communes du Bénin pour échanger avec les élus locaux et responsables de l’administration communale.
C’était du 13 au 22 décembre 2016. L’adoption par ces collectivités locales du budget participatif était au cœur des échanges afin de permettre une meilleure gestion des affaires publiques au niveau local.
Après le séminaire d’information des maires organisé les 12 et 13 aout 2015 à Kétou et la formation des facilitateurs certifiés en budget participatif du 05 au 15 juillet 2016 à Grand-Popo, l’heure est au plaidoyer pour la concrétisation du budget participatif dans les communes du Bénin. Des délégations du programme de Participation citoyenne aux politiques publiques locales (PartiCiP) ont tenu des séances d’information et de plaidoyer à l’endroit des maires et leurs conseillers communaux sur le budget participatif. Selon le Coordonnateur du programme PartiCiP, Koami Gouton, l’objectif de cette mission de plaidoyer « est d’amener les autorités communales à adhérer à la mise en œuvre du budget participatif dans leur commune ». Pour ce faire, les différentes délégations qui ont sillonné les vingt cinq communes présentes au séminaire de Kétou, se sont attelés à informer les maires, adjoints au maire des avantages, les dimensions, les principes et le cycle de cet outil de promotion de la gouvernance inclusive.
A l’en croire cet outil va susciter l’adhésion du maire à l’expérimentation du budget participatif dans leur commune. Le Chargé de programme de PartiCiP, Jean-Pierre Degué, estime que « le budget participatif est un processus de démocratie directe et représentative par lequel les populations décident de l’affectation de tout ou partie des ressources publiques disponibles pour la réalisation des services sociaux de base ». Il faut souligner qu’à travers son adoption, le budget participatif va permettre une meilleure gestion des affaires publiques au niveau local, renforcer la transparence et la performance des collectivités locales et à une amélioration des recettes locales. C’est donc au regard de ces avantages pour les communes que l’ONG ALCRER et Social Watch Bénin font de l’expérimentation de cet outil une nécessité pour l’enracinement de la bonne gouvernance dans les communes. Durant leur sensibilisation, les maires et leurs adjoints ainsi que les secrétaires généraux, les chefs services affaires financières de mairies n’ont pas manqué de saluer l’initiative. Le maire de Tori-Bossito, Robert Tolègbon, a expliqué que sa commune est en phase avec cet avantage et qu’ils sont prêts à l’expérimenter. Les maires des communes de Kétou, Kpomassè, d’Adja-Ouèrè et d’Allada ont affiché leur engagement à s’approprier le budget participatif en vue d’accroitre les performances de la commune. Cette mission a sillonné les communes de Kétou, Savè, Dassa-Zoumé, Glazoué, Toffo, Sô-Ava, Kpomassè, Zè, Tori-Bossito, Lokossa, Dogbo, Aplahoué, Lalo, Adjarra, Avrankou, Aguégués, Porto-Novo, Sèmè-Podji, Adjohoun, Zagnanado, Za-Kpota, Zogbodomey, Ifangni, Adja-Ouèrè, Pobè, Allada, Ouèssè et Bantè
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