Dans la présumée affaire de fusillade sur le campus d’Abomey-Calavi, le chargé de mission du recteur de l’Uac et l’étudiant Abib Ahandessi ont, comme initialement prévu, comparu hier. Mais au terme de l’audience, le juge n’a pu rendre son verdict et a renvoyé une fois le dossier
Le chargé de mission du Recteur de l’Université d’Abomey-Calavi, Marius Houinsi, patientera quelques jours encore avant d’être situé sur son sort. Accusé d’avoir tiré à l’aide d’une arme à feu sur Abib Ahandessi, un des vingt-et-un (21) étudiants exclus de l’ex-Faculté des lettres, arts et sciences humaines (FLASH) de l’UAC, le collaborateur de la première autorité de la première et la plus grande université nationale, comme initialement prévu, était devant le juge dans la matinée de ce 16 janvier. Le chargé de mission a comparu devant le tribunal de première instance d’Abomey-Calavi avec sa présumée victime, Abib Ahandessi, qui, faut-il le rappeler, est lui aussi accusé par son supposé bourreau de troubles à l’ordre public.
Mais au terme de l’audience, le président de la cour, après avoir écouté les deux parties, n’a pu trancher. Peu convaincu par les preuves brandies par l’étudiant qui aurait reçu plusieurs balles, le juge a simplement décidé du renvoi du dossier au lundi 23 janvier prochain. Cela, pour insuffisance de preuve.
Il faut rappeler que l’affaire de fusillade présumée qui oppose les deux parties remonte au 20 décembre dernier. L’étudiant, dans un post sur les réseaux sociaux, avait accusé le chargé de mission du recteur de l’UAC d’avoir tiré sur lui. Ce que les autorités du haut lieu du savoir ont tôt fait de démentir.
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