C’est à l’épreuve des tirs aux buts que les Pharaons d’Egypte ont obtenu leur strapontin pour disputer une nouvelle finale après sept années d’absence. Cette victoire a été laborieuse et s’est construite sur une solidité défense et une belle assise collective.
Dans un match fermé où les Pharaons d’Egypte ont laissé le ballon à leurs adversaires pour se replier dans leur moitié de terrain, la décision a tardé à venir. Les Etalons ont dominé ce match, ils ont pris confiance, et méritaient de gagner. Face aux égyptiens qui ont dressé une haie devant le gardien Essam El Hadary, les Burkinabé ont manqué de rythme. Leurs actions ont manqué de rapidité et de tranchant. Les poulains de Paolo Duarté n’ont pas assez percuté : domination stérile.
Les Pharaons ont attendu l’adversaire pour procéder à des contres rapides. Et sur leur première vraie action, ils ont trouvé la faille. Mohamed Salah enroule bien son ballon dans la lucarne droite d’Hervé Koffi suite à une belle remise de Mahmoud Hassan Trezéguet (1-0, 65’). Mais, les Etalons vont vite rectifier leur retard. Après un bon contrôle de poitrine à la réception d’un centre de Charles Kaboré, Aristide Bancé ajuste à bout portant El Hadary (1-1, 72’). Cette égalisation a eu le mérite de faire sortir les Egyptiens de leur moitié de terrain. Mais, les deux équipes ne parviennent pas à faire la différence au terme des 90 minutes de temps réglementaire suivies de 30 minutes de prolongations…
Tirs aux buts ! Hervé Koffi après avoir stoppé le premier tir des égyptiens a vu le sien sorti par le vétéran El Hadary avant que Bertrand Traoré ne manque le dernier tir des Etalons. Les Pharaons avec seulement un but d’encaissé jusque là dans la compétition se qualifient donc (4-3) pour la finale. Et les revoilà à la conquête de l’Afrique
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