Bénin : Les examens de Licence et Master autorisés par le Conseil des ministres

Plus de doute et de confusion. Les apprenants des établissements privés d’enseignement supérieur devront désormais prendre part à des examens nationaux, pour valider leurs acquis en Licence et en Master.

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Cette réforme, annoncée depuis plusieurs mois par la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Marie-Odile Attanasso, est entrée dans une autre phase depuis hier. Le Conseil des ministres a adopté le décret portant « organisation des examens nationaux, pour la validation des acquis en Licence et Master dans les Etablissements privés d’enseignement supérieur ».

Constats inquiétants, solution rassurante du gouvernement

Le gouvernement de la « Rupture », pour un « nouveau départ » en est arrivé à cette mesure après un certain nombre de constats rappelés par le ministre d’Etat, Secrétaire général à la présidence lors de son traditionnel point de presse d’après Conseil (lire ici). La mesure concerne les établissements privés d’enseignement supérieur non homologués par l’Etat.

A propos du statut d’établissement privé homologué et non homologué, le ministre Koupaki explique : « Des dispositions réglementaires dans notre pays fixent les conditions d’ouverture, les conditions d’agrément et les conditions d’homologation des établissements privés de l’enseignement supérieur. Donc, il y a trois niveaux. Vous pouvez être autorisé à ouvrir sans avoir d’agrément. Vous pouvez avoir un agrément sans l’homologation. Ce qui est souhaitable est lorsque vous ouvrez, après quelque temps, vous devez pouvoir être agréés et après les performances, vous devez pouvoir demander l’homologation. C’est-à-dire, vous êtes comparables aux universités publiques en termes de qualité de l’enseignement, d’infrastructures pédagogiques… ».

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La réforme met fin à la co-signature des diplômes pour lesquels l’Etat n’organise pas d’examen ; une pratique en vogue depuis plusieurs années. Elle instaure une certaine équité pour tout apprenant inscrit dans les différents établissements, sans discrimination. Elle a le mérite de ramener la confiance et de dissuader sur les éventuelles réserves qui pourraient être portées contre les diplômés de certains établissements au profit d’autres. In fine, la réforme permettra aux diplômes universitaires béninois de retrouver et de maintenir le prestige dont ils bénéficiaient à l’étranger

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